Après avoir pondu « Flower power metal », voici que ces suédois accouchent de « Roadflower ». 100 % de leurs albums évoquent les fleurs. Je suis bien en peine d’en identifier la famille sur le premier album. Les choses sont plus claires sur cette seconde livraison : les fleurs de pissenlit. Photographiées sur une route sillonnant les bois. Le ciel est gris, nous sommes probablement en Suède. Vous voyez le cadre. Est-ce là la plus belle fleur de Suède ? Est-ce la seule plante vivace qui pousse en ces contrées reculées et hostiles ? La vraie question est probablement de savoir s’il y a réellement de quoi s’extasier devant cette plante herbacée d’un quelconquisme affligeant ? Vu d’ici, où nous avons des champs entiers qui dès le mois d’avril se couvrent de jaune, la réponse est non. Donc dès le premier abord, ce groupe nous inflige un esthétisme à trois sous du plus mauvais goût. Et le disque n’arrange rien. C’est le chant surtout qui me hérisse les poils. Un chant féminin très affecté, empreint d’un lyrisme suranné qui rappelle les pires chanteurs des années 80. Du Bruce Dickinson en version féminine mixé bien devant. Bien que la musique me soit moins douloureuse, les vocalises rendent immédiatement le tout affreusement pénible à mes oreilles sensibles. Impossible d’aller au bout du disque sans zapper. The Quill, sur la compile « Underdogma » m’a fait le même effet. Totalement insupportable. Si le heavy rock dans ce qu’il avait de meilleur réapparaît actuellement, cela ne pouvait pas être sans que le plus mauvais réapparaisse également. La vie est injuste des fois.
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