Le New Hampshire est un petit état des USA. Si petit qu’on en vient à se demander s’il n’y règne pas une consanguinité malsaine, conforté dans cette idée à l’écoute de cet ep d’un groupe parmi les plus rednecks qu’ai jamais offert le stoner rock.
La beauffitude a toujours été une facette prisée par les groupes américains qui jouent du rock n roll burné. Mais de là à la pousser à un tel paroxysme !
Ces mecs sont des paysans, ils ont la quarantaine, mais ils ne sont en rien assagis, ce serait plutôt le contraire. Chaque album est de pire en pire dans l’excès. Instruments sous accordés au-delà du possible (et du raisonnable), volume sonore monolithique et abusif, riffs basiques répétés ad nauseam, et par-dessus, une grosse voix de grizzli (le chanteur pourrait d’ailleurs se faire confondre avec un, s’il n’avait pas son bandana à la Mike Muir et ses lunettes de soleil vissés en permanence sur son crâne) vient presque ‘parler’ pour les accompagner.
Cet ep résume parfaitement leur identité très raffinée et, comme si cela ne suffisait pas, ils permettent de réenregistrer un de leur tube en allemand, langue délicate s’il en est, pour enfoncer le clou.
Bourrin et beauf, magique quoi !
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