Yeah ! Après avoir fait leur connaissance grâce au split MCD qu’ils partageaient avec Superdice (Water Dragon), dans lequel ils s’étaient très brillamment illustrés avec le titre « Angel of vengeance » qui a donné le titre pluralisé de cet album, Sparzanza nous revient pour un nouveau festival de riffs longue distance. Si l’on admet qu’il existe de la muzak pour les ascenseurs et de la musique lounge pour les bars branchés, il va falloir se rendre à l’idée que la musique de Sparzanza est calibrée pour les cabines de camions. Les routiers deviennent subitement à nouveau sympathiques. D’une certaine manière et bien qu’il soit plus varié dans sa démarche (orgue, tambourin, percussions), il émane de Sparzanza un esprit assez proche de celui d’Alabama Thunder Pussy. Tout en puissance. Ce qui ne les empêche pas de balancer deux balades dont « Logan’s run » très proche de Monster Magnet, et la très radio friendly « Coming home in a body bag » qui s’apparente à certains titres de Metallica dont l’usage est exclusivement réservé à emballer les filles. Et des filles à emballer, il y en a un paquet sur le clip qui accompagne ce CD. Je confirme que la suédoise n’a rien perdu de son attractivité. En définitive, ce skeud est un putain de disque de hard rock. Qui donne envie de s’acheter un camion dédié au ramassage d’auto-stoppeuses avenantes et moites.
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