Par où commencer avec ce disque.
Tout d’abord, Superjoint Ritual ne prend pas le client en traître et annonce la couleur. Vous êtes gentiment prévenu par la pochette (pentagramme, feuille de cannabis et drapeau sudiste), ne venez donc pas vous plaindre si vous n’aimez pas le contenu de ce Use Once and Destroy absolument sauvage de bout en bout.
Car là où la musique de Pantera ou de Down (les 2 autres groupes d’Anselmo) faisait montre d’une agressivité « contrôlée », Superjoint Ritual fait dans le débridé. Les guitares sont saturées, le chant hurlé. En un mot, le nouveau groupe d’Anselmo se veut underground. Résultat, un disque à ne mettre qu’entre les oreilles d’un public averti et capable d’encaisser cette petite heure de bestialité.
Les titres, plus rapides les uns que les autres s’enchaînent à toute vitesse. On retiendra, dans ce magma de sauvagerie le très brutal ‘Fuck your Enemy’, le rapide ‘Everyone Hates Everyone’, l’étrange intro de ‘Messages’ ou le très inspiré ‘Superjoint Ritual’ et son ambiance si pesante.
Vous l’aurez donc compris, Superjoint Ritual est un groupe à réserver à ceux qui qui aiment la grosse bonne musique qui tâche.
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