Sweat Lodge – Talismana


sweat

Tradition indienne reprise aujourd’hui par certaines communautés « new age », la tente à sudation (Sweat Lodge) est, selon d’ancestrales croyances nord-américaines, le lien direct pour communiquer avec les esprits. Basé sur le principe de la sudation collective, teinté de spiritisme, ce tipi a tout de la métaphore du concert de rock et c’est probablement ce qui a décidé Lee Johnson, Caleb Dawson, Dustin Anderson, Austin Shockley (ce dernier étant descendant d’Amérindiens)  et Javier Gardea au moment de choisir Sweat Lodge pour nommer leur projet. Monté en 2011 au sein de la (encore) balbutiante mais florissante scène heavy rock/stoner texane, que l’on retrouve principalement à Austin, le groupe publie l’année suivante une démo qui aura – au moins localement – fait parler, au point d’éveiller l’appétit de Ripple Music, l’un des labels les plus excitants de la côte ouest américaine. Le résultat de cette collaboration, Talismana, postule tout simplement au titre d’album de l’année.

Il n’est en effet pas banal de tomber sur une production d’une telle qualité et d’une telle énergie, d’autant plus pour un premier effort. Derrière le logo de Sweat Lodge, talisman fait d’un crane et d’une lame ondulante, se cachent cinq jeune loups (désormais quatre), ressassant comme beaucoup les grands préceptes du rock 70’s, de Coven à Pentagram, mâtinant d’occultisme un rock d’un autre temps, fait d’interminables cavalcades de guitares harmonisées, le tout sublimé par la présence vocale de Cody Lee Johnson. Irrésistible de bout en bout, du tourbillon « Tramplifier » aux faux airs de ballade de « Banshee Call » en passant par les penchants doom de « Heavy Head » ou le phrasé génial du refrain de « Phoenixascent », Talismana est un condensé de ce que cette musique produit de meilleur, trouvant sa salvation à la croisée du heavy metal, du doom et du stoner.

C’est un premier album impeccable, maitrisé et passionnant que nous propose donc Sweat Lodge. Espérons désormais les voir rapidement de ce coté ci de l’atlantique.

 

Point Vinyle :

 Ripple Music fait les choses correctement : le disque vient avec un insert sur lequel sont imprimées les paroles ainsi qu’une download cart. Sobre et efficace.

Coté couleurs, le vinyle est disponible, outre en sa version classique, en gris « aigle » et en version « spirit warrior » (une sorte de blanc cassé avec un splatter pourpre), l’une et l’autre de ces versions ont été pressées à 100 exemplaires.

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