The Gentlemen Bastards, Huntsville, Alabama. Pour le cours de géographie qui ne se tiendra pas ici nous sommes au Sud des États-Unis d’Amérique. Maintenant, parlons un peu musique. Les petits gars ont quelques influences de bons goûts. On trouve chez eux une dose assez prononcée 70’s que vous pouvez piocher chez Black Sabbath. On rajoute une touche 90’s mais pas trop avec du Soundgarden ainsi qu’un petit saupoudrage de feeling QOTSA. Le mélange n’est pas dégueulasse du tout. Un groupe de Hard-Rock à consonances Stoner pourrait-on dire d’une oreille distraite. Mais il me semble que leur son est plus fourni en graviers du désert que cela. Oui, il n’y a pas de révolution mais il reste un plaisir efficace. Un peu comme des retrouvailles avec un(e) ami(e) qui a vécu(e) quelques trucs depuis la dernière rencontre.
Alors qu’est-ce qu’on y trouve ? Des riffs oldschool bien ciselés tout d’abord. Une rythmique toujours efficace pour continuer. Et un soliste qui s’amuse pas mal enfin. L’originalité pourrait en fait venir de la voix qui semble parfois sur le fil du rasoir mais authentique et qui montre pas mal de possibilités. A ce niveau je m’arrêterais sur la production. Globalement c’est bon mais certains morceaux mériteraient juste un peu plus de puissance pour vraiment nous prendre. La première moitié de l’album est plutôt classique et pas mal “Hard-Rock” puis on monte en psychédélisme et en expérimentations. Des morceaux comme “NMR” (quasi 11 minutes) ou “Big Bad Wolf” compte parmi les très bonnes surprises. Tendez y une oreille pour entendre !
Cosmic Mo
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