Sévissant de leur Allemagne natale depuis le début des années 2000 avec force assiduité, Vibravoid prône le rock psychédélique de papa. Pink Floyd avant toute autre chose, érigé comme groupe somme de la musique électrique. Une paternité qui bourgeonne en permanence dans leurs compos comme nous le rappelle très vite la formidable intégration de sonorités orientales de «Hole In My Shoe» ou «Raga Baya».
Là où Vibravoid se démarque du tout venant, c’est de par leur maîtrise évidente des règles évoluant dans le carcan initié par leurs pairs. Plus clairement, certains morceaux apparaîtraient facilement comme des classiques originaux retrouvés. Néanmoins, avec une oreille quelque peu attentive on décèlera ici où là des influences plus tardives, qui enrichissent un peu plus un album bien complet.
Enfin, si le ton est globalement gai, c’est dans les quelques ruptures mélancoliques, et en particulier les derniers morceaux de chaque face, que l’album révèle son envergure, sa justesse et donc sa pertinence. Et maintenant il ne vous reste plus qu’à dépenser un peu d’énergie pour aller fouiller avec plaisir leur large discographie.
Point Vinyle :
Cette “Black Edition” de leur album sorti en 2016 est disponible uniquement au format vinyle noir, avec un nouvel artwork ainsi que, tenez vous bien, de vraies graines pour plantez de vraies fleurs et une pyramide psychédélique pour apportez un peu d’amour en ce monde.
(Pour donner votre note,
cliquez sur le nombre de cactus voulus)
Laisser un commentaire