Un son vintage qui déborde de partout: entre la gratte purement 70’s et la basse aux vapeurs d’encens, même les fûts nous offrent un martèlement à l’ancienne sans oublier le précieux orgue ressorti du grenier d’un vieil oncle pour l’occase. Même si le trip est 100% revival, il se dégage une superbe dynamique de cette plaque qui a intelligemment intégré tous les avantages que la technologie contemporaine offre.
Wolfmother est un trio venant d’une contrée qui en connaît un rayon en matière de sécheresse et de désert: la Californie. Et leur musique offre cette chaleur sonore reconnaissable entre mille. On pourrait tirer une moue de dédain à l’idée première que ces mecs nous la jouent Lenny Kravitz and co. Pourtant, même si c’est inspiré en droite ligne des 70’s, la zique est super bonne et vous donne une furieuse envie d’enfiler un patte d’eph et de rouler un buzz (NDLR: Desert Rock n’encourage pas la consommation de stupéfiants…). Une belle balade aux pays des saintes reliques remises au son clinquant des amplis à tubes chauffés à blanc.
La voix est tout simplement splendide. D’une limpidité extrême, elle rivalise sans problèmes avec les monstres sacrés de cette époque pour se faire tantôt aimable tantôt rageuse mais toujours cristalline. Il y à la de superbes envolées lyriques et vocales.
Ca ne nous rendra pas le Congo… pardon les 70’s mais c’est quand même super agréable de se coller ça à stock au fond des tympans. Je ne vous ferai pas l’offense de citer les influences et toutes les grosses pointures de jadis que l’on retrouve dans cette plaque. Vous ferez bien l’effort de le découvrir. Faites passer (l’album hein pas le oinj!).
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