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DESERTFEST Berlin – Jour 3 (Crowbar, Greenleaf, Rotor, Egypt, Dÿse,…) – 30/04/2016 (Astra – Berlin, Allemagne)

Et hop ! Jamais deux sans trois ! Et cette troisième journée du Desertfest teuton de l’année vend carrément du rêve ! Du connu, du moins connu, du bourrin, du fuzz, des copines, des copains et toujours cette ambiance terrible qui fait de ce festival ce qu’il est chaque année : une réussite !

 

DESERT STORM

C’est un poil moins vaillants que nous nous pointons à l’Astra. Il faut dire que le manque d’heures de sommeil commence à se faire sentir grave et qu’il fait un putain de beau temps à Berlin (on a même aperçu des desert-rock-porters peu vêtus dans les rues de la capitale alors qu’ils s’adonnaient au tourisme, mais on n’est pas là pour balancer). Or donc, nous ne savions pas à quoi nous attendre avec la bande d’Oxfort et c’est parfois pas mal ainsi. Ces types pratiquent un heavy blues aux accents très metal teinté de sludge qui envoie sacrément du pâté. Programme burné donc pour les Britanniques qui ont chiné dans leur discographie honnête pour en faire le tour en quarante minutes chrono (c’était le temps alloué pour ce premier acte de la journée). Baignés par de timides spots et toujours dans une pénombre rappelant l’underground où ce mouvement s’est développé en Europe – puisque nous n’avions pas de génératrice dans le désert -, les guitaristes sortent particulièrement bien leur épingle du jeu lors de ce set. Le frontman paré de son shirt du Desertfest (anglais ça va de soi) sait chanter et vociférer et c’est assez notable dans notre monde. Nonobstant le temps radieux et les bars attrayants, les gens sont dans la place et s’en tapent une bonne tranche. Une mention spéciale aux rares extraits de leur dernière production en date, Omniscient, dont le heavy blues aux relents de Pantera « Queen Reefer » mit un gros boulet dans la place.

 

BLACK PUSSY

Après le show hargneux du quintet européen, nous changeons de salle, de décor et d’ambiance avec la formation de Portland qui, comme ses prédécesseurs, a sorti sa dernière production l’an passé. Exit les riffs couillus et bienvenue les constructions plus aériennes. Héritiers du mouvement hippie des seventies dans son look, le groupe étasunien l’est aussi dans sa pratique de la musique. La panoplie complète du baba est sur scène : chemises à fleurs, pattes d’éléphants, barbes, chevelure sans fin et lunettes de soleil (assez pratique ce jour-là, mais peut-être pas indoor) et c’est un bain de jouvence dans lequel sont plongés les vieux de la vieille qui se dandinent sur le rock vintage de Black Pussy durant un set peu pugnace, rondement mené. Les soli de guitare rappellent la grande époque du glam rock et les envolées aux claviers viennent parfaire ce rendu d’antan. Nous rétrogradons donc en terme d’intensité et le challenge de rester éveiller n’est pas aisé avec ce style à cette heure de la journée (en pleine digestion en plus !), même si nous ne sommes pas franchement obtus en ce qui concerne les minous noirs qui peuvent toujours rêver s’ils veulent voir leurs trognes en tapant le nom de leur groupe dans les moteurs de recherches d’images…

 

STINKING LIZAVETA

Retour aux alentours de la Foyer Stage pour un nouveau collectif ricain pas si connu que ça de nos services. Le trio pratique un style de jam doom aux relents psychédéliques dans le rayon instrumental. Habités par leur musique, les membres de la formation de Philadelphie se donnent à fond dans leur art. Ça fait plaisir visuellement et musicalement. Ils réussissent à capter leur auditoire même si, il faut bien l’avouer, la salle n’est pas blindée. Le bassiste a une maîtrise métronomique de son instrument et il apporte un soutien indéfectible au guitariste qui envoie de longs soli ainsi que des variations autour d’un thème plutôt plaisantes. La batteuse frappant au ralenti nous rappelle sa consœur de Earth quand elle se concentre sur ses cymbales ; dans sa gestuelle surtout car le tempo est un peu plus entraînant quand-même. Avec leurs dégaines de vieux briscards, les membres de Stinking Lizaveta sont au rendez-vous même si une foule plus nombreuse n’aurait pas été déméritée, mais la journée numéro trois est longue et certaines formations à l’affiche de ce dernier jour ont leurs indéfectibles suiveurs dans la place qui se grattent le crâne en se demandant bien comment ils vont pouvoir bouffer vu l’enchaînement mortel de début de soirée.

 

ASTEROID

Tant qu’à être dans la veine psyche, autant s’y vautrer à fond, et dans ce contexte la perspective de retrouver les suédois d’Asteroid est très séduisante. On n’est pas les seuls à le penser au vu du remplissage conséquent de la salle principale de l’Astra. Il faut dire que comme nous, le public les pensait probablement définitivement perdus lorsque le groupe s’est arrêté il y a trois ans environ. Les rumeurs de leur “renaissance” suivies par l’annonce de ces quelques dates nous ont rassuré, et c’est en tout cas avec une grande envie que l’on se tient désormais dans la fosse, tandis que le trio foule les planches. On passera pudiquement sous silence la robe de cérémonie chatoyante du dreadlocké Johannes Nilsson pour mieux nous baigner dans l’ambiance musicale proposée. A l’image de Monomyth la veille, Asteroid n’a besoin que de quelques minutes pour embarquer le public dans son trip, et l’y garder pendant quarante-cinq minutes planantes. Lançant son set par le très 60’s « Supernova », on aura droit à un quasi-best of dont on retiendra en particulier le très catchy « Edge » ou encore le très trippant « Disappear ». Sur scène, l’ensemble-trio est parfaitement incarné par ces trois gars tournés les uns vers les autres, qui enclenchent leurs jams au détour d’un clin d’œil et les clôturent d’un simple sourire. Ils n’en oublient pas pour autant le public, et leur pleine implication dans leur set est contagieuse : la moitié de la salle danse aux rythmes chaloupés ou plus énervés du trio scandinave. Dans le genre, on ne fait pas beaucoup mieux.

 

KALEIDOBOLT

Les allées du Desertfest bruissent du nom de Kaleidobolt depuis l’ouverture des portes. ZE groupe à voir, apparemment. Il n’en faut pas plus pour nous mettre en mode dubitatif et nous préparer, le sourcil froncé et la mâchoire serrée, à un énième groupe survendu, sans intérêt. Et bien il ne nous faut pas longtemps pour ravaler notre fiel et profiter du spectacle. Le trio finlandais ne prête le flanc à aucune critique, exemplaire en tous points : les bonhommes sont bien dans leur set, dès les premières notes à fond, Sampo aligne des riffs hargneux, des soli remarquables, des effets spacy parfaits, Valtteri farcit la rythmique de sa frappe de gros mulet impeccable de classe… Rien à redire. Musicalement, le groupe se situe dans une sorte d’évolution du psyche-rock chargé en roubignoles, dopé au blues rock, aux structures super variées, d’où des séquences limite prog parfois – sans jamais provoquer l’ennui ni ne se complaire dans le nombrilisme de tant de formations du genre. La plupart des titres peuvent donc partir sur des atmosphères cool et mélodiques, puis s’emballer furieusement sur quelques mesures, pour mieux atterrir sur une séquence cool, puis… Et tout ça sur des morceaux de cinq à dix minutes, en gros. Par ce biais, les musiciens se font plaisir, et maintiennent en tension un auditoire qui semble, comme nous, goûter à la performance du moment sur la petite scène. Kaleidobolt, l’avenir du psyche rock ? Pourquoi pas. Nous on est assez d’accord en tout cas.

 

DYSE

C’est en terrain conquis que le binôme allemand débarque sur scène devant une simple projection de leur logo en lettrage, tirant sur le pop-art, sur laquelle le batteur du combo a décidé d’ajouter un message politique (« Refugees Welcome » en l’occurrence) nous confiant qu’il trouvait regrettable que la scène stoner soit si vide de démarche militante. C’est un point de vue qui se défend et il est clair que DŸSE ne pratique pas exactement du stoner pur sucre. Ces types sont animés d’un certain militantisme contestataire fort présent dans la capitale allemande et ses alentours hérités aussi d’influences punk que nous retrouvons dans leur démarche artistique. Comme Mantar l’avant-veille, la formation est articulée autour d’un gratteux et d’un batteur, sauf que sur cet acte-ci, les voix sont partagées généreusement ainsi que les interactions – nombreuses – avec un public germanophone qui goûte bien à l’exercice pratiqué sur scène. Il faut dire que nous avons de la peine à capter certains jeux de mots qui émaillent les allocutions et les textes de ces rebelles. Même dans ces conditions, nous apprécions les brûlots trépidants débités sur la Grande Scène qui sied parfaitement à cette formation et à sa notoriété. Nous les avions déjà croisé il y a trois ans lors d’un précédent Desertfest berlinois, mais dans l’atmosphère plus chaotique de la petite scène. Ça tape vite et juste à la batterie et les riffs sont débités fougueusement. L’intermède composé d’imitations de cris de chats nous laissera un peu perplexes, mais des coups de boutoirs comme « Waldbart », « Sie ist Maschin » ou « Hans », toutes trois tirées de leur dernier long format bien nommé Das Nation, nous ont clairement plus convaincus. Au final, c’est une performance barrée livrée par des garçons charmants qui n’auront en rien galvaudé leur placement sur la scène principale sur un créneau plutôt très intéressant. On vous signale que le nom du groupe se prononce duzé si vous voulez vous coucher moins couillons ou briller en société (on vous connaît).

 

EGYPT

Changement de registre, d’ambiance, et de température en prévision tandis que nous gagnons, avec le sourire, la petite scène Foyer : faut dire qu’on l’attendait ce set d’Egypt, on l’imaginait lourd, fiévreux à souhait… Et bien on est un peu passés à côté ! Le trio du Nord Dakota s’est employé à nous servir son versant le plus bluesy, et le mid-tempo a été à la fête tout du long, à commencer par le pesant classique « Matterhorn ». Piochant assez peu dans sa dernière production, le combo dégainera quand même un entraînant « Endless Flight » qui, avec des titres comme « Dirty Witch », remportera quelques suffrages auprès d’un public qui apprécie ses affinités avec le boogie rock d’un célèbre trio de barbus texans. Donc oui, les compos sont quand même là, et l’efficacité d’un impeccable Aaron Esterby (perfection des lignes de basse) doublée du talent du sobre et ténébreux Neal Stein à la gratte (des solos toujours superbes) font le job. Mais la sauce ne prend pas vraiment. On est peut-être un peu tatillons… sauf que l’on ne doit pas être les seuls : le groupe ne revient pas vraiment dans les faits marquants de la journée quand on discute autour de nous. Créneau horaire malheureux ? (faut bien trouver un moment pour aller avaler quelque chose…) Peut-être. Trop d’attentes de notre côté ? C’est possible. Quoi qu’il en soit, on a apprécié ce set, mais on en attendait tellement plus…

 

ROTOR

Le temps est venu de rejoindre la main stage pour la séquence très attendue du palindromique quatuor berlinois, qui a sorti un nouvel album très intéressant, quoi que pas du tout révolutionnaire, il y a quelques mois. Il faut dire qu’on n’en attend pas vraiment, de révolution. Si le groupe parvient à retranscrire sur scène la puissance de ses compos, ça nous ira bien. Et là-dessus, on n’est pas déçus. Il faut dire que l’apport d’un nouveau guitariste au trio apporte une pêche fort bienvenue au son des teutons. Ça fonctionne bien. La configuration scénique atypique du désormais quatuor voit nos quatre musiciens en quart de cercle, avec un soin bien particulier néanmoins à leur configuration sonore et leurs interactions : les retours de chacun délimitent leur espace (faut dire qu’on ne s’attend pas à une mobilité énorme…) et leur placement à chacun semble étudié pour privilégier l’efficacité. Basse et guitare rythmique en duo à gauche, batterie (posée sur le sol) au milieu, tandis qu’à droite, Tim, leader du combo (qu’on avait vu l’an dernier au Desertfest improviser un set de son autre projet en duo) joue aussi le maître d’orchestre : il faut voir les autres le regarder pour structurer leur jeu, organiser chaque jam, etc… On rappellera que la musique du groupe est 100% instrumentale, la puissance de l’interprétation est donc la clé de voûte de la réussite scénique, et c’est ici impeccable : les assauts guitaristiques succèdent aux soli et impros en tous genres, le tout maîtrisé de main de maître par des musiciens qui sourient beaucoup entre eux, satisfaits – à juste titre – de leur interprétation sans doute. Un excellent set qui confirme tout le bien qu’on pense depuis longtemps de ce combo. Et en profiter aussi haut sur l’affiche, dans une si grande et belle salle (privilège aussi dû, on l’imagine, à leur nationalité : ils venaient en voisins aujourd’hui !) produit un moment très appréciable.

 

GREENLEAF

Quand on a appris que Greenleaf était rajouté à l’affiche dans les derniers groupes annoncés, on n’a pas caché notre joie. Quand on a vu le running order annonçant le groupe suédois sur la petite Foyer stage, on a déchanté, voire blanchi à cette perspective, même si l’on est bien conscients que les derniers groupes jouant chaque jour sont tous d’une notoriété assez importante – et cette édition du Desertfest nous l’a bien rappelé à plusieurs occasions (Wo Fat, Mantar, Monolord, Mothership…). Bref, en Desertfest-ers aguerris, on sait qu’il va falloir y être tôt pour profiter du set… Mais dès la fin de Rotor, le public est déjà massé devant la petite scène tandis que… le groupe soundchecke ?! Encore ? On sait que les musiciens sont tous là depuis deux jours (ils ont profité du festival), pourquoi ce retard ? On prend notre mal en patience et… tout se coupe ! Plus de son : le soundcheck est interrompu, les musiciens repartent et laissent faire les techniciens qui vont, pendant une grosse demi-heure, intervertir les câbles, les têtes d’ampli, etc… La tension monte dans le public, c’est palpable, et quand le son revient (bravo les techos !) les zicos remontent sur scène en mode no-bullshit attitude et dès les premiers accords, tout explose dans le public ; on n’avait jamais vu ça sur un concert de Greenleaf. Spectaculaire accueil. Si bien que dans l’émotion l’on ne se souvient même plus de quel était ce titre qui a déclenché le feu aux poudres… On se souvient par bribes de ce « A Million Fireflies » déclenchant au détour de chaque envolée de guitares des mouvements de foule complètement décalés au regard du morceau… Puis peu à peu l’on revient à un concert plus « normal » de Greenleaf, avec un public ravi mais plus calme, et durant lequel sur cette petite scène se démènent les quatre musiciens, avec toujours Tommi déchaîné sur son côté et Arvid tout en tension qui arpente les quelques mètres carrés mis à sa disposition en attisant un public qui n’en demandait pas tant. On notera pour la suite le toujours excellent instrumental « Electric Ryder » (où Arvid va se reposer derrière le mur d’ampli), et le bon doublon « Trails & Passes » et « With Eyes Wide Open » qui passe toujours bien. Le set se termine évidemment à un horaire décalé (à la fin du troisième jour, on peut bien faire un écart au parfait timing qui a régulé le festival…) mais le petit couac qui a présidé à ce retard est vite excusé, disparu derrière la sueur des musiciens et les sourires du public.

 

CROWBAR

Après les prestations en demi-teinte des deux têtes d’affiche précédentes, nous attendions les Etasuniens au contour tout en sachant que nous ne serions certainement pas déçus. Victimes du problème technique ayant décalé le show précédent comme vous avez pu le lire plus haut, c’est avec plus d’une demi-heure de retard que les Ricains vont débuter leur show. Pour la petite histoire, victime aussi des aléas de trajet du combo Londres-Berlin, ce n’est que très tard que la bande de Kirk Windstein s’est pointée à l’Astra et c’est avec la grande classe américaine que ces lascars se sont mis en place à la vitesse de l’éclair. On reconnaît les vrais pros à ce genre de détails aussi : ça ne chipote pas vingt ans durant pour soundchecker et ça assure même si tout ne roule pas comme prévu. Le public trépigne et il est chaud patate. Quand résonne le Sud du Paradis de Slayer dans la sono, c’est les dix premiers rangs qui hurlent en cœur « Before you see the light you must die » ; les spectateurs sont dans les starting-blocks et ils vont en avoir pour leur pognon. La machine de guerre attaque avec du très lourd, « Conquering », et va empiler les bûches tout au long d’une prestation lente et dévastatrice. Crowbar est exactement là où nous l’attendions et nous ne cachons pas notre joie. Il en est de même aussi pour le leader velu du quatuor qui esquisse à plusieurs reprises de larges sourires quand il ne grimace par pour amuser les gugusses qui le mitraillent depuis la fosse à photographes (et nous sommes bien placés pour en parler). Le pit est démonté et pour la première fois de ce festival plutôt calme, le service d’ordre est mis à contribution pour réceptionner des corps suants derrière les crash barriers. Le fait qu’il s’agisse de la dernière grosse sensation du festoche a certainement aussi joué un rôle dans la débauche frénétique qui a agité les premiers rangs qui, oubliant leur fatigue, ont tout donné dans cette ultime bataille plutôt bon enfant. Comme le stipulait le tatouage qui orne le mollet du guitariste de la formation – le lettrage « None Heavier » entourant l’état de Louisiane – les gars du bayou ont délivré un set sauvage d’une lourdeur imparable. Avec des titres comme « High Rate Extinction », qui a été impec, les rednecks ont mis tout le monde dans leur poche et le désert était bien présent, mais à l’extérieur de la salle qui avait vu la grande foule se rassembler comme il en avait déjà été le cas il y a quelques années avec le final assuré par Clutch.

 

10000 RUSSOS

Après le rouleau-compresseur de Louisiane, le moment est venu d’aller assister, dans la petite salle, au dernier show de ce festival. On va pas tourner autour du pot pendant cent-sept ans : comme nous n’avons pas pris de drogues, nous ne trouvons pas ce set stupéfiant et entre la créativité et le foutage de gueule il n’y a parfois qu’un pas… Dans le noir presque total, le trio a envoyé du son au rendu de boucles appuyées par des voix en mode reverb. Malgré l’affiliation psychédélique revendiquée, nous avons presque la sensation d’assister à une fin de soirée drum and bass des débuts. Pour être très clair, nous n’avons pas adhéré à cette performance des Portugais qui se sont ensablés sur la scène de l’Astra en proposant un show figé qui a fait se trémousser au ralenti, tels des épouvantails sous acides, une partie du public ramassée contre la barrière ainsi que divers pantins isolés dans l’arrière-salle qui s’étaient visiblement chargés pour passer un bon moment.

 

 

Encore une formidable journée partagée avec tant de têtes connues qu’on va finir par s’y sentir carrément à la maison grâce au public qui est fantastique, aux formations qui sont fort efficaces en plus d’être professionnelles et sympathiques ainsi qu’à nos potes de l’orga qui sont au poil. Merci encore pour cette réussite : surtout ne changez rien du tout !

 

Pour résumer notre journée :

  • la bonne surprise : Desert Storm et Kaleibolt
  • la confirmation : Rotor
  • la (petite) déception : Egypt
  • les grosses claques : Crowbar et Greenleaf

 

 

 

Chris & Laurent