KARMA TO BURN – 23/12/2017 – Paris (Mécanique Ondulatoire)

Petite salle qu’est la Mécanique ondulatoire, toute petite salle même, mais grosse ambiance pour accueillir les Ricains de Karma to Burn. Il faut dire que la machine est bien rodée, malgré les changements de Line up. On regrette l’ancienne section rythmique merveilleusement assurée par Rob Oswald et Rich Mullins mais ça, c’est une autre histoire. Ne reste que William Mecum et sa casquette vissée sur le crâne, mais qu’à cela ne tienne, le plaisir est toujours là.

Dans la cave de la Mécanique ondulatoire, le trio a fait le show, comme à la maison, en commençant avec 30 minutes de retard et visiblement autant de bières dans le gosier. Pendant une fraction de secondes, le public se demande un peu comment va tourner la soirée lorsque Mecum bredouille quelques mots dans son micro. Mais les doutes se dissipent aux premières notes de “Nineteen”, histoire de mettre le feu d’entrée de jeu. La fosse est déjà bien chaude et K2B en remet une couche avec “Thirty-four”. Le son n’est pas terrible, on s’en doutait, mais la puissance est là. Le groupe alterne entre ses classiques tirés de Wild Wonderful Purgatory et Almost Heathen. L’ambiance retombe un chouïa lorsque les K2B jouent les titres de leurs albums plus récents, malheureusement moins entraînants. Mais un petit coup de “Thirty-seven” et le tour est joué.  William Mecum en profite pour se la jouer chef d’orchestre en levant son bras après chaque note, un grand sourire éthylique sur son visage. Ce sera d’ailleurs le seul moment où un membre du groupe en fera un peu plus qu’un simple hochement de tête. La prestation scénique n’est pas terrible mais là encore, c’est leur marque de fabrique.

Les Américains continuent de faire monter la pression avant de balancer “Twenty”, titre phare qui finit d’achever la fosse parisienne. Si bien que le groupe a dû rempiler pour deux morceaux au risque de se faire chahuter par le public. Karma To Burn balance un dernier “One” avant de quitter la scène, visiblement ravis de leur prestation du soir. William Mecum souhaite un joyeux Noël à tout le monde avant de retourner au bar. Lui et ses deux acolytes ont fait le job, sans accroc, mais toujours sans surprise.

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