Karma To Burn, Year Long Disaster, Sardonis, 10 avril 2010, Het Depot, Leuven, Belgique

C’est sous un soleil radieux que nous atterrissons à Leuven, patrie de la Stella Artois, et capitale, en ce samedi 10 avril, du Rock n’Roll avec une triple affiche plus qu’alléchante : Sardonis, Year Long Disaster et Karma To Burn.

Juste le temps d’arriver au Het Depot, de faire un pit-stop au bar et de discuter un peu……et voilà qu’un monstrueux son de gratte se fait entendre, rameutant la faune présente ce soir devant la scène pour voir Sardonis ouvrir le bal. Servis par un son absolument fabuleux et le fait de jouer à domicile, nos deux belges envoient le bois et tapent là où ça fait mal. Pendant près de 45 minutes, Roel utilisera sa Les Paul pour nous balancer quelques scuds biens sentis, accompagné par Jelle et ses frappes de mammouth. Le tout est bien en place. Résultat : même celui qui ne connait pas (encore) la musique du groupe est obligé d’opiner continuellement du chef lorsque retentit un Thor, un Skullcrusher AD ou encore un Nero D’avola. Sardonis repousse à l’extrême les limites de l’instrumental et on en vient à se demander à quoi peut bien servir un bassiste finalement.

Nous retournons donc au bar, le sourire aux lèvres, à la fois conquis par la prestation qui vient de finir, mais aussi ravi de voir que Year Long Disaster jouera finalement juste avant Karma To Burn, contrairement à ce qui s’était passé sur la date parisienne. C’est donc plein d’illusions que, une fois notre breuvage terminé, nous retournons dans la salle pour voir Davies et sa bande nous offrir un set un peu plus consistant que le showcase de Paname la semaine précédente.

Et quand Love Like Blood vient titiller nos tympans, les chefs se remettent immédiatement à opiner. Le groupe enchaîne avec le fédérateur Per Qualche Dollaro in Piu histoire de bien enfoncer le clou d’entreé de jeu. L’immense Davies transpire la rock n’roll attitude et attire tous les regards sur lui, laissant tout loisir à ses deux comparses de se concentrer sur les rythmiques de plomb caractéristiques de la musique du combo. Ca s’annonce vraiment très bien : Le soufflet est en train de monter sûrement………mais va très très vite tomber à plat. Car après le single Show me Your Teeth et le syncopé Cyclone, le trio quitte la scène et les lumières se rallument. Le public de Leuven aura donc lui aussi eu droit à son showcase de 6 petits titres. Est-ce pour épargner Rich Mullins qui officie également avec Karma To Burn ? Cela restera un mystère.

La durée du set de Year Long Disaster alimentera donc les discussions jusqu’à l’arrivée sur scène de Karma To Burn.

Deux mots suffisent pour résumer la prestation de Mecum, Mullins et Oswald : ABSOLUMENT ENORME. Certes, les sets de Karma sont sans surprises, le groupe enquillant les morceaux sans y rajouter des petits passages de ci de là.

N’en reste pas moins que sur scène, la puissance d’un 8 ou d’un 19 est décuplée et ça le fait grave ! Le groupe est visiblement heureux et finalement, la petite surprise viendra sur 30, morceau que Mecum commencera à genoux et finira allongé sur scène….

Mullins, tout en martelant sa basse, est hilare et devra même se retourner afin de réprimer le fou rire. Comme à son habitude, Davies montera sur scène pour deux titres avant que Karma nous offre un avant goût de son Appalachian Incantations avec 44 et surtout le pachydermique 43. Le public en redemande et l’hystérie collective gagne le Het Depot quand le combo de Virginie occidenatale a le bon goût d’enchaîner 34, 28 et 20.

Tout y est, hurlement de la foule, mosh pit (je crois que c’est à ce moment là que mon cou à le plus morflé d’ailleurs). Quelle claque…..Le groupe, finelement, joue depuis 1 bonne heure et demie quand il termine son deuxième rappel et que les lumières se rallument. Karma is back….

Un grand Merci à Feeb et Chrystel pour les photos.

Stonerpope

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