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PLANET OF ZEUS (+ Lionize) – 21/04/2018 – Paris (La Maroquinerie)

 

C’est un Samedi quasi méditerranéen qui s’offre pour le concert organisé par Live Nation France avec Lionize et Planet of Zeus. Le public commence à faire la queue dès 18h pour une ouverture à 19h30 des portes de La Maroquinerie. J’admets que suis plus venu pour faire un bilan que par passion. J’avais déjà eu l’occasion de voir Lionize à Paris en première Partie de Clutch sans en garder un souvenir fracassant et le dernier concert de Planet of Zeus l’an passé n’avait pas convaincu à cause de son manque de vitalité. A peine descendu dans la salle je constate une chaleur étouffante qui va provoquer à n’en pas douter une grande consommation de bière.

 

Lionize

Lionize entre en scène à 20h00 pétantes. Le costume de Nat Bergman le frontman est toujours d’un goût particulier avec son côté Space Opéra à paillettes. Pour autant Lionize est un parfait groupe de première partie. Une énergie débordante, une recherche de communication avec le public et un set parfaitement maîtrisé. Les influences sont multiples, on passe du Deep Purple (Orgue Hammond oblige) au Led Zep à des phases très Funk et un crochet par des accents Pop sans complexes qui servent un renouvellement du public.

 

Lionize

 

Côté composition il faut bien admettre que les 4 compères ont le sens de la montée en puissance et savent étaler un morceau sans qu’il ne devienne lassant. Cependant je regrette à quelques reprise l’aspect patchwork du travail, avec des morceaux aux thèmes disparates. En une heure pile poil le set est plié et le public conquis. Les quelques 150 personnes réunies manifestent leur contentement avec force applaudissements puis quitte le four qu’est devenu la salle pour rejoindre la terrasse à l’étage au dessus.

 

Planet of Zeus

Planet of Zeus

 

La machine est en marche et les roadies s’activent pour assurer une transition sans heurt et lorsque Planet of Zeus entre en scène, c’est la claque pour le public qui s’est fait plus massif. J’avais bien des doutes quant à la capacité des grecs à me séduire encore, des albums poussifs, une dernière venue à Paris vraiment peu convaincante m’avaient échaudés, mais là, ils sont dedans et veulent envoyer du lourd.

 

 

Planet of Zeus

 

Si le growl de Babis me semble un peu usé en début de set, très vite il montre qu’il n’en est rien. Il hurle son chant, l’appuyant de nombreuses grimaces et joyeuses mimiques qui caractérisent son approche de la scène. La salle en redemande et se chauffe rapidement, l’atmosphère est moite et les corps commencent à prendre vie. La cohésion est parfaite sur scène et Planet of Zeus offre un set enthousiasmant en balayant toute appréhension, ce n’est plus le même groupe qu’un an auparavant. La qualité de l’éclairage y est pour beaucoup, c’est un appui feu de taille qui augmente l’aura du groupe. La foule ne s’y trompe pas et rapidement commence à remuer violemment.

 

Planet of Zeus

Planet of Zeus

 

La réussite du set tient peut-être au fait que peu de morceaux de “Loyal to the Pack” sont interprétés (4 en l’occurrence) laissant la part belle à “Vigilente”  et oh miracle, même une interprétation de “Woke Up Dead” en fin de set qui fini de convaincre la fosse de pogoter allégrement avant que ne soit sonné un rappel bien trop rapide au goût du public traitant les gars de fonctionnaires pour une prestation d’une heure à peine, ledit rappel compris! Au final, je repars heureux d’avoir fait le déplacement ce soir pour un Planet of Zeus descendu de l’Olympe pour nous offrir le Foudre.

 

Planet of Zeus

Planet of Zeus