Unida, Nebula, 2 avril 1999, Nachtleben, Frankfurt, Allemagne

A peine arrivés sur scène, desservis par un son pas bien terrible si on rapporte cet élément au concert des FU MANCHU ou des CLUTCH dans la même salle, Eddie Glass pête une corde. Comme il n’y a aucun road (la misère cette tournée, vous auriez vu la gueule du tour bus…) et qu’il n’a qu’une seule guitare à disposition, il est contraint de changer sa corde tout seul. Sauf que les cordes, il les a oubliées. Ca se complique. Direction les loges, le guitariste de UNIDA lui file une corde et le revoilà on stage sous les applaudissements. 1, 2, 3, ils reprennent là où ils avaient arrêté. Et, merde ! Eddie a oublié de se réaccorder. Quel bordel ! Le concert démarre enfin pour de bon. Le batteur est monstrueux. Les morceaux s’enchaînent. Mais la magie ne se fera pas. A refaire. L’occasion en est donnée le 22 septembre au Café Hellmut à Sarrebruck (D). Mais re-voir n’est pas re-entendre. Le Café en question ne peut faire jouer les groupes après 22h30. Si bien que les sets doivent démarrer à 20 h 30 pétantes. Les gros malins de NEBULA se sont pointés à 22h30. Relax. Coincés qu’ils étaient sur l’autoroute qui les amenait de Berlin ! Bon ben voilà. Ils sont sympas, très avenants, mais bon… J’attends toujours.

N’ayant jamais vu KYUSS en concert, ni SLO-BURN dans lesquel John Garcia a officié avec beaucoup de talent, j’étais très impatient de voir UNIDA, son nouveau groupe, sans en avoir entendu un seul morceau. Entrée en scène. Il n’y a pas de doute, John est un beau gars. Un gars qui chante bien, mais qui se la joue un peu trop comme qui dirait. Son attitude de poser, doublée d’un son d’ensemble brouillon me conduira à délaisser les premiers rangs pour m’accouder au fond de la salle en attendant que tout ce carnaval finisse. Décidément une soirée bien décevante.

brotherfab 

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