Petite question d’usage, ça fait combien de temps que vous jouez ensemble ?
Et bien, on joue ensemble depuis 2009 et on se connaît depuis longtemps avec Jess. Nico on l’a rencontré en 2008 et Vincent, on se connaît depuis qu’on a 10-12 ans.
L’album est tout récent…
Ouais il est sorti le 18 mars 2014
…et marque une belle rupture au niveau du son et des compos…
Concernant le son, on a toujours voulu approcher le son 60s-70s depuis le début. Les EP précédents nous ont servis de supports de recherche. Quand tu les écoutes, on cherchait déjà ce « vieux son » mais il était trop agressif, y avait beaucoup de gain dans les guitares pour que ce soit puissant mais tu t’aperçois que ce son ne vient comme ça, on sonnait plus comme un groupe de métal. Pour l’album on s’est plongé dans ce travail, En enregistrant sur bandes, avec du vieux matos. C’est un truc que t’apprends, en testant, en jouant, en farfouillant…
Comment s’est passé l’enregistrement ?
On a bossé avec Raphaël Cartelier, un ingé passionné de toute la scène 70s, (un taiseux au regard malicieux et l’oreille aiguisée qui suivra l’interview un peu en retrait ndlr) le son de l’album. En amont du studio, on a enregistré une petite pré-prod sur deux titres en février l’année dernière, histoire de défricher les idées. Puis prise finale en juillet. On avait une idée très précise de ce que l’on voulait faire comme album. Prise live, pas d’overdubs,excepté pour les voix et les claviers. On voulait privilégier la cohérence de l’ensemble plutôt qu’aligner des parties parfaites mais sans liens.
Ce n’est pas frustrant en tant que musicien d’entendre ses éventuelles erreurs sur une prise live ?
Non parce que c’est une démarche cool qui privilégie l’ensemble. Sur le moment tu pourras tiquer mais en rajoutant les voix, les claviers, en faisant le mix,tu t’aperçois que le titre sonne. Le jeux c’est de la laisser parce que l’ensemble tourne mieux. Si 90% de la chanson est vraiment super je pense que tu t’en fous…enfin…je crois (rire).
C’est donc un heureux hasard que ce revival 70s ?
Faire une compo qui sonne vieux sans le matos n’est pas possible. On aimait ce son depuis le début mais on ne savait pas ce qu’était la scène stoner quand on à commencé. On à découvert ça après le deuxième EP. D’ailleurs on ne se retrouve pas forcément dans les groupes purement stoner mais plus dans les groupes typés 60s-70s à la Graveyard, influencés par les Doors, The Who, Led Zep.
On ne voulait pas faire d’album de reprise, être un groupe de reprise mais avoir le son vintage sans tomber dans la redite.
Comment s’est passé la rencontre avec Small Stone ?:
Et bien, sur internet via Facebook. Vince s’occupait de nous, du booking à l’époque. On cherchait un label et il a contacté Small Stone qui à tout de suite réagit en envoyant un contrat. En fait, on jouait sur Paris suite au deuxième EP et Scott de Small Stone à demandé à Mathieu des Stoned Gathering de regarder le concert et de lui dire si ça valait le coup.
On a eu le coup de chance de partir en tournée européenne juste derrière et de proposer beaucoup de dates…
Ca a joué dans sa décision d’après vous ? :
Peut-être parce que si un groupe est bien mais que ça tourne jamais je pense pas que ça les intéresse forcément. Le label signe des groupes pour lesquels il n’y a pas un énorme travail de développement à faire, des groupes qui jouent régulièrement et qu’ils peuvent faire grandir encore un peu.
Du coup cet album alors ?
On a eu beaucoup de retours, notamment de l’étranger, de l’Angleterre, des pays scandinaves. On est content parce que la plupart sont bonnes, l’album plaît (rire) .
Photos de Noodle Photography (merci!!)
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