Nous avons appris hier avec une profonde tristesse le décès de Lorène Lenoir.
Pour tous ceux qui, comme elle, sont passionnés de stoner en France, Lorène était une figure incontournable depuis une à deux décennies, que ce soit par l’intermédiaire de ses contributions à différents médias, ses papiers pour (new) Noise, ses participations désintéressées ici ou là (notamment ses articles sur Desert-Rock), ses photos de concerts, etc…
Desert-Rock lui doit par ailleurs beaucoup : généreuse et profondément altruiste, elle nous a maintes fois soutenu et aidé, par exemple pour obtenir de super opportunités, des contacts auprès de maisons de disques, musiciens, etc…
Elle laisse un trou béant dans le monde journalistique musical, sa formation initiale de journaliste professionnelle la distinguant des dizaines de gratte-papiers qui évoluent dans le petit monde musical que nous aimons tant. Après la perte de Cyril Deluermoz il y a quelques mois, on peut désormais affirmer que nous sommes complètement orphelins.
Plus personnellement, Lorène comptait des amis chers au sein de notre modeste rédaction. C’était toujours avec le sourire que nous nous rendions aux concerts de stoner en région parisienne, en sachant que nous aurions immanquablement l’opportunité de la croiser, de partager au moins quelques blagues et au mieux un verre ou une longue discussion, dont elle n’était jamais avare.
Nous attendions depuis plusieurs mois la sortie de son article référentiel “Europe fuzz” pour lequel nous avions, nombreux, contribué. A l’instar du livre sur le Rancho de La Luna sur lequel elle travaillait depuis plusieurs années, elle emporte avec elle tous ses précieux feuillets qui faisaient notre bonheur et notre fierté de la connaître et de la compter “dans nos rangs”.
Nous lui devons beaucoup, humainement, amicalement et musicalement, et nous ne sommes pas prêts de l’oublier. Toutes nos pensées vont vers ses proches.
R.I.P. Lorène.
C’est moche… RIP