2020 est terminée (enfin… ?), l’heure est donc venue de vous présenter le top des meilleurs albums de l’année pour Desert-Rock.
Ce classement est la synthèse de l’ensemble des avis de l’équipe, reflétant la variété des genres que vous êtes habitués à retrouver chez nous (cliquez sur chacun pour lire la chronique détaillée du disque) :
Lowrider n’aura mis que 20 ans à accoucher du successeur de Ode to Io. Produire un album de cette qualité en aussi peu de temps est une performance et place naturellement le combo en tête cette année (largement). Le stoner avec ces gonzes semble si simple et efficace.
Tour de force que de trouver l’équilibre entre mélodie entêtante et magma électrique. C’est pourtant ce qu’Elephant Tree a réussi à faire avec ce nouvel album, nous prouvant qu’un Elephant peut faire la course en tête devant un troupeau de gnous.
8 ans après Seismic, le trio canadien le plus fuzzé de la scène revient et rappelle aux trois quarantenaires qui les écoutent encore qu’ils sont l’un des meilleurs groupes stoner encore en activité. Tant pis pour tous ceux qui ne l’ont toujours pas compris après 25 ans à le marteler.
Le troisième album du quatuor de Chicago enfonce le clou de fort belle manière : Chaotic Divine ne fait pas que confirmer leur identité musicale, synthèse réussie mélant doom profond et mélodies travaillées ; il démontre aussi le talent et la maturité d’un groupe dont on n’a certainement pas fini d’entendre parler.
Le bien trop discret trio texan (rares sorties vinyliques, tournées endémiques…) se rappelle à notre souvenir neuf ans (!) après son précédent véritable album. Tried and True confirme que Tia Carrera est toujours l’un des purs jam bands les plus excitants de notre époque.
On s’attendait à ce qu’il écrase la concurrence cette année, mais les choix du groupe, exigeants comme toujours, ont clivé – jusque dans notre rédaction. Plus dépouillé, riche et travaillé, il a surpris son monde, alors qu’il leur aurait suffi de refaire éternellement le même disque par facilité. Ils ont choisi l’audance et le mouvement, et à l’heure des bilans, Omens est bien un disque de haute volée.
Subtilité sludge, Demonic Death Judge inaugure un concept avec The Trail, un album de patience qui ne se livre pas au premier bas du front venu. La plaque aura su ravir les auditeurs de par l’étendue de ses paysages musicaux. A écouter sans relâche et en toutes occasions.
En pleine année des voyages spatiaux pour clampin lambda, Psychlona réussit le pari de propulser un engin sonore dans la stratosphère. Lourds comme les booster d’un lanceur Titan, les riffs de Venus Skytrip vitrifient le sable du desert rock avec l’assurance d’une machine qui n’en est plus à son coup d’essai.
Le projet solo du leader de Loading Data sort presque 4 ans après avoir été mis en boîte. Influences inchangées, assumées même avec un ensemble de musiciens US ayant baigné dans les sphères QOTSA/desert rock, le disque ne surprend pas… hormis par sa qualité et son groove souvent irrésistible, qui auront désarçonné plusieurs membres de cette rédaction.
Nos amis suédois briguent cette année le titre de “fils légitime de Graveyard” tant leur musique qui fleure bon les seventies est d’une qualité comparable à leurs compatriotes. Un premier essai en forme de coup de maître qui, on l’espère, ne restera pas sans suite.
Pourtant pas des perdreaux de l’année, le trio du Colorado prend solidement place dans le peloton de tête de la jeune garde du doom / sludge : proposant un ensemble de compos aussi audacieuses que riches, ITCOS aura pris par surprise beaucoup de monde avec un grand album.
Cette année étrange nous aura malgré tout donné quelques satisfactions dont celle d’avoir retrouvé Yawning Man pour une generator party en plein désert qui fera date. Chamanique, éthérée, puissante, mélodique, envoûtante, cette expérience de fin du monde est une magnifique porte d’entrée vers un monde nouveau.
Premier album pour les norvégiens, et carton plein, direct : Slomosa, le disque, est un album de pur stoner aussi respectueux des fondamentaux qu’enthousiasmant par sa maturité, sa richesse et sa fougue. Une réussite absolument bluffante, et un véritable espoir pour les années à venir.
Encore des norvégiens, mais dans un genre plus austère : Bismarck a imposé son Oneiromancer dans un paysage doom parfois trop engoncé dans son classicisme. Entre fidélité aux codes et audace frondeuse, le groupe s’impose en fer de lance d’une nouvelle vague de doom classieux et excitant.
Retour gagnant pour les frenchies avec un album solide. Si 6 ans d’attente est le prix à payer pour se faire chauffer les oreilles comme ça alors cela valait l’attente. Mais espérons tout de même que le suivant vienne très vite, surtout à ce niveau.
Partenaire d’écurie de Causa Sui, Kanaan ne manque pas de points communs avec leurs aînés : adeptes des plans psych-jam et jamais frileux à la perspective d’explorations prog ou jazzy, ils affirment pourtant avec Double Sun leur identité propre, à travers des titres plus ciselés, pour une expérience hors norme.
Six ans après leur second album, Mother Maiden Crone est sorti discrètement, mais n’est pas passé sous le radar de vos serviteurs : le stoner doomy/sludgy du quatuor gallois (dont des anciens Acrimony) fait mouche et aura bien usé nos platines cette année…
Faites fi de toute objectivité, Black Rainbows est dans la place. Pas besoin de se réinventer quand on a trouvé le bon assemblage. Les rouages biens huilés du trio livrent encore une fois cette année une plaque mystico-mécanique basée sur un savoir-faire éprouvé et estampillé stoner d’excellence.
De la sensibilité, de l’expérience, des années passées sur les routes à écumer les scènes, voilà les ingrédients de We Are, voilà ce qui fait l’identité de Colour Haze. Entre Jam et compositions érudites, le dernier album des Munichois prend par les sentiments et cajole l’auditeur de bout en bout. Une pièce sensible comme il en existe peu.
Dernier segment d’un trio d’albums tous remarquables, Soundless Voice vient confirmer tout le bien qu’on pense de ce groupe/projet de stoner / psych rock instrumental. Ne vous laissez pas tromper par la très présente mythologie de cette triplette, c’est bien la musique qui compte, et ce disque l’affirme avec force.
On a été obligés de pousser le classement jusqu’à 20, du fait de plusieurs disques à égalité de notes, signe de la quantité d’albums qualitatifs ayant émergé cette année… Sans parler des disques qui se retrouvent aux portes du classement, de gros gabarits à l’image de Soldati, Tar Pond, Huntsmen, Ruff Majik, Slift, Humulus, Causa Sui, Siena Root, Black Tusk, etc… Plus de 66 disques ont été cités par notre équipe de 10 chroniqueurs dans les meilleurs de cette année ! Comme quoi, tout ne sera pas à jeter de cette année 2020 !
2021 arrive avec son lot de promesses… et de surprises à surveiller ! A découvrir avec nous !
Voici le retour de notre play list : une sorte de “best of” du mois, à travers notre chanson préférée de chacun des albums que nous avons chroniqués pour vous ce mois-ci (via Bandcamp – la seule plateforme un tant soit peu rémunératrice pour les artistes).
Si vous aimez ce que vous entendez, cliquez sur le titre de la chanson dans le player pour aller écouter le reste de l’album dans Bandcamp directement… N’hésitez pas alors à lâcher quelques euros pour soutenir les artistes en achetant leur album !
Si vous les avez ratées, on vous met aussi les liens vers les chroniques de chaque album en bas de page.
Le Up In Smoke festival reprend ses quartiers d’automne pour une nouvelle édition les 5 et 6 octobre prochains. Jouissant d’un contexte géographique des plus intéressants, ce festival sis en Suisse, se situe dans la banlieue bâloise à la jonction de trois pays : l’Allemagne, la France et la Suisse.
En plus de son emplacement idéal, cette fête du riff permet aux audiophiles que vous êtes aussi d’assister à tous les concerts, qui se succèdent sur les deux scènes en évitant tout chevauchement. Si nous faisons abstraction de la gastronomie locale, il n’y a rien à jeter au programme de ces deux jours de fête qui s’annoncent une nouvelle fois de haut vol avec une organisation aux petites oignons qui prend même en charge les festivaliers peu argentés en proposant de passer la nuit dans la salle pour quelques pièces. On se voit là-bas avec une vingtaine de groupes, et je vous propose en particulier de ne pas louper une seule miette des formations suivantes :
Electric Wizard
Choix facile et pas très cascadeur : c’est culte et ça va jouer en tête de gondole dans une configuration à peu près similaire à ce que j’ai vu lors de la même fête il y a deux piges. Oui, mais du sang a dégouliné dans les douves du donjon depuis et même si leur prestation au Hellfest 2017 a largement convaincu, ils ont commis Wizard Bloody Wizard depuis et ont provoqué une scission au sein de notre communauté entre les pro et les anti : ce sera l’occaz de constater sur pièce !
Kadavar
Ceux qui les ont vus sur scène ces derniers mois le savent, mais les autres feraient bien d’aller voir (en plus d’écouter) car la french touch du groupe a sacrément pris de la bouteille et le bassiste concentré que nous avions vu sur ces planches en 2014 est devenu un entertainer épatant depuis.
Witchcraft
Les Scandinaves sont plutôt rares sur scène et je ne vais pas vous mentir : c’est très très bon sur scène ! Il serait carrément débile de ne pas aller se taper un énorme show de la formation venue du froid qui revient gentiment sur le devant de la scène après la sortie de Nucleus il y a une poignée d’année. Les hippies apprécieront l’exercice à coup sûr et les autres feraient bien de s’approcher de l’orchestre car c’est une formation sensationnelle qui fondra sur Bâle.
Acid King
Certains lecteurs se demanderont pourquoi je continue à namedropper les groupes « connus » et je ne saurai leur en vouloir. Je cite ce groupe incontournable de la scène stoner uniquement parce que quand on a fondé un site francophone consacré au stoner il y a plus d’une décennie avec trois autres illuminés : Acid King était déjà là et nous faisait déjà bander ! Aujourd’hui que le stoner est sorti de l’undeground, le groupe a conservé son statut en voyant lui passer devant une ribambelle de formations pas toujours meilleures, mais clairement plus dans la hype : un jour justice sera rendue et les Américains auront la reconnaissance grand public qu’ils méritent plutôt que de truster les positions à mi-hauteur sur les affiches de festival !
Elder
Le combo de Boston revient au Z7 pour la deuxième fois en trois éditions seulement et ces lascars ne font plus partie des newbies on est d’accord. L’intérêt pour le Bâlois qui n’auraient pas eu la chance d’assister récemment à un concert d’Elder est certainement le fait que leur art est désormais déployé à quatre plutôt qu’à trois comme c’était le cas par le passé. Cette configuration leur sied à merveille et nous avons pris un sacré panard au printemps dernier lorsque nous avons assisté à leur show lors de la fête du désert de la capitale allemande.
Dopethrone
Après avoir écumé la quasi-totalité des événements estampillés stoner, les Canadiens peuvent enfin ajouter le Up In Smoke sur leur imposant CV. Je ne vais pas vous faire l’affront de vous présenter une formation que vous connaissez à coup-sûr, mais me réjouir d’assister à un set revanchard suite à leur prestation de l’été dernier au Hellfest qui fût émaillée de pépins techniques : vous pouvez compter sur ces dingues pour foutre le feu au propre comme au figuré et l’ambiance fin de siècle du site du festival à l’ombre des cheminées de la chimie bâloise ne fera que solidifier l’ambiance fin du monde qui suinte par tous les pores de l’art total de Dopethrone !
Sasquatch
Encore un mythe de la scène étasunienne à l’affiche de ce Up In Smoke 2018 ; encore un groupe qui était là naguère, encore une énorme formation scénique, encore un groupe que nous ne croisons pas très souvent dans nos contrées, encore une bonne raison d’assister à ce festival et encore un set à ne louper sous aucun prétexte car ces types sauront trouver le juste niveau pour fédérer les amateurs de plans aériens et les bourrins de l’assistance qui pourront se la donner en remuant leurs carcasses sous les assauts soniques déployés par une formation qui en a sacrément sous le pied malgré les années !
Farflung
Ces vétérans de la scène space ricaine seront aussi au rendez-vous et eux aussi ils ont su éviter soigneusement de se produire par chez nous ces dernières années. C’est donc une obligation que d’aller assister à une performance peu conventionnelle, mais carrément enrichissante développée à base de bidouillages tordus et de grosses rythmiques traditionnelles servant de base à des vocaux qui évoluent hors des sentiers battus. Plus qu’un concert : c’est une expérience transcendantale qui vous attend cher public !
Humulus
Les Transalpins d’Humulus sont rarement à portée de nos radars pourtant affûtés depuis une pétée d’année et pourtant ils semblent toujours être actifs. Actifs dans un registre heavy rock bien saturé et très traditionnel, c’est un peu la formation qui a le potentiel de faire de l’ombre à Sasquatch tant ils se trouvent à la croisée du registre pugnace et du registre pour fumeurs de joints apathiques… Une occasion de se frotter à un produit construit pour emballer son public lors de ce type d’événements, sans révolutionner le monde, mais en enfonçant le clou un peu plus loin avec la conviction de ceux qui savent.
Six Months Of Sun
Attention, attention : la formation genevoise que j’affectionne depuis leurs débuts se retrouve à l’affiche de cet événement incontournable du petit monde du stoner dans leur pays d’origine. Pourtant peu chauvin, je me réjouis de voir ces mecs venant de la même ville de Romandie que ma pomme fouler les planches de ce festival au rayonnement international car c’est bien à ce niveau que doit se situer ce groupe qui a avalé, assimilé, digéré et transcendé tous les ingrédients qui font du stoner ce qu’il est aujourd’hui. Je souhaite à Six Months Of Sun un carton plein à Bâle et je parie sur un pic de popularité auprès de notre communauté après ce set !
Vous l’attendez tous avant de vous projeter dans l’avenir, vous jeter corps et âme dans 2018 avec passion et envie… Le voilà enfin, le top des albums 2017 de Desert-Rock !
Voici les 20 albums qui ont reçu le plus de suffrage au sein de notre rédaction :
Un maître album que ce nouvel effort de Elder. D’une richesse infinie, il se redécouvre à chaque écoute. Un must-have que tout fan de stoner se doit de posséder.
Suivant une simple recette (riff doom puis le même riff gonflé à la fuzz), sur des tempi se calquant au rythme cardiaque d’un futur trépassé, Monolord prouve que le groupe est tout sauf rouillé.
Cette plaque audacieuse s’inscrit en rupture avec les dernières livraisons des Étasuniens en allant se ressourcer dans les influences qui ont marqué les débuts de la carrière du groupe du côté de Buffalo.
Les américains continuent leur entreprise de classe totale distillant leur son unique aux confins du rock, du blues et du psyché. Pas le meilleur de la discographie mais nettement au-dessus de la masse.
Même s’il ne s’agit toujours pas de l’album à la hauteur de leurs performances live fiévreuses, le trio texan des frères Juett sort avec “High Strangeness” ce qui est probablement le meilleur album de southern rock fuzzé de l’année. Même si on espérait un peu mieux, on a quand même pris un sacré pied cette année…
Le trio breton, qui nous avait tellement plu et surpris avec son “Into the Fog”, enchaîne avec un second album majeur : “Time”, l’effet de surprise passé, confirme l’orientation musicale ambitieuse du groupe et propose des compositions aussi riches qu’enthousiasmantes.
Contre toute attente, le Garcia nouveau se retrouve au sommaire des albums qui ont compté en 2017 et ce n’est que justice car cet exercice acoustico-intimiste propice aux plaisirs solitaires est une petite merveille sur laquelle reprises du mythe Kyuss et nouveautés se côtoient admirablement.
Wino privé d’Europe par la justice fait renaître le plus américain de ses projets. The Obsessed rappelle donc qu’ils sont les patrons du heavy rock. OKLM.
Nouveaux venus, dont c’est ici le second album, Duel a vite assis sa notoriété, à coups de concerts autoritaires et de disques riches et fuzz. Heavy Rock till die.
L’un des vétérans du stoner U.S. old school, toujours aussi rare (sur disque et sur scène), a encore une fois pris son temps pour composer et enregistrer une excellente galette : riche, varié, nerveux et efficace, il déroule son stoner bitumeux le long de la highway tranquille de notre plaisir auditif. A noter : première apparition vinylique de Scott Reeder dans le groupe, leur bassiste depuis plusieurs années.
-19) Hark – Machinations
Deuxième et dernier album pour Jimbo et sa bande suite à l’annonce récente du split du groupe. Entre son lourd mais ne reniant pas le côté rock du groupe, chant efficace guidant les morceaux et variations rythmiques atypiques, Hark nous quitte sur un album riche et accrocheur. Quel dommage de voir disparaître un groupe avec autant de bonnes idées.
“Film Noir” est un album passionnant de bout en bout. Avec un mention plus plus parce que les mecs savent écrire de vraies chansons. Oui, j’ai dis “chansons” et c’est un putain de compliment.
Au pied du classement, quelques excellents albums, autre signe s’il en fallait un de la qualité des sorties de cette année : Mammoth Mammoth, My Sleeping Karma, Ufomammut, Primitive Man, R.I.P., etc…
Un petit éclairage en quelques points clés :
Elder a littéralement écrasé le classement, cumulant le double de points de son successeur direct en numéro 2.
Le reste du classement s’est avéré très serré, avec pas mal d’ex-aequo (raison pour laquelle nous avons poussé le classement jusqu’à 20)
4 groupes français sur 20 !
On peut enfin dire au revoir à 2017, une année dont on attendait peu d’albums majeurs et qui pourtant a proposé son lot de pépites !
On en espère autant en 2018 ! Bonne année à toutes et tous !
“Reflections of a Floating World” voilà le titre du successeur de “Lore” sorti il y a déjà deux ans.
C’est encore chez Stickman Records et ce sera dispo le 2 juin.
Et le groupe y va de son teaser for alléchant…
Voilà un peu plus d’un an que L’Oeil de Néron a vu le jour sur Lyon et tente de nourrir le Gône de manière diététique et ciblée. A voir le menu que les gonzes ont concocté pour la rentrée, on se dit qu’une petite escapade entre Rhône et Saône va s’imposer. Jugez plutôt.
Entrée le 16/09 avec Blaak Heat et Fuzzcrafter pour la modique somme de 3 euros (minimum, paraîtrait-il que c’est pour faire fuir les relous)
Plat principal le 06/10 avec Le Bal Doom-Doom, premier du nom, qui verra se succéder la crème du gras et de la virevolte haineuse, Elder, COUGH et Sunnata. Le tout en partenariat avec le Jack Jack, une toute nouvelle salle sur Lyon et ce, pour un prix ridicule, genre 10euros, genre, une misère.
Pour le dessert, une farandole de sucreries avec Le Grand Incendie, première édition d’un festival qui, s’il trouve son chemin pourrait se pérenniser. A la vue de la prog de cette journée, c’est tout le mal qu’on lui souhaite. Regarde donc, jeune férue de musique ferreuse: Truckfighter, Glowsun, We Hunt Buffalo, Witchrider et Montecharge. Ca va donc fuzzer velu le 29/10, toujours en partenariat avec le Jack Jack et toujours pour un prix modique, genre 12 euros, genre, bagatelle.
Du copieux donc. Autant vous dire qu’on y sera, la bave aux lèvres et l’oreille alerte. Et vous ?
Le Desertfest Belgium (qui se tiendra les 14-15-16 octobre 2016 à Anvers, Belgique, toujours au Trix) vient d’annoncer quelques noms complémentaires sur son affiche : Red Fang récupère un slot de headliner (Goat a été annoncé précédemment comme autre headliner), et Black Rainbows, Weedeater ou encore Duel viennent compléter une affiche qui ne se portait déjà pas trop mal (Uncle Acid, Yob, Pentagram, John Garcia, My Sleeping Karma, Elder, The Atomic BItchwax, etc…).
On vous en reparle, d’autant plus que d’autres noms viendront encore compléter cette affiche… Mais le mois d’octobre s’annonce d’ores et déjà dévastateur !
Trois gros noms viennent s’ajouter aujourd’hui sur l’affiche incroyable de l’édition 2016 du UP IN SMOKE Indoor festival, qui se tiendra sur deux jours les 30 septembre et 1er octobre 2016 au célèbre Z7 de Pratteln (pour rappel : idéalement situé en Suisse mais à quelques encablures des frontières française et allemande) : John GARCIA, YOB et Fatso Jetson viendront tenir compagnie à Pentagram, Electric Wizard, Elder, Truckfighters, Greenleaf, Cough, Monkey 3, Yawning Man, Wucan, etc… Et ce n’est pas fini ! D’autres annonces sont à venir.
Il y a mois d’un mois on vous récapitulait les annonces successives gonflant frénétiquement une affiche que l’on voyait grandir sans fin.
Qui pouvait croire alors que l’affiche prendrait un tournant toujours plus époustouflante avec encore une volée d’annonces complémentaires venue de nulle part cette semaine, qui voit le désormais VRAI festival parisien toucher du doigt la vingtaine de groupes sur 3 jours… (et il en reste deux à annoncer !).
Rien que cette semaine, encore du très lourd : RAMESSES, ELDER, DDENT, ELECTRIC MOON, THE LUMBERJACK FEEDBACK, CAROUSEL, SAMOTHRACE et THROW ME IN THE CRATER.
Rappelons qu’ils viennent en découdre sur une affiche qui comptait déjà CROWBAR, TROUBLE, MONOLORD, TONER LOW, MANTAR, EGYPT, etc… !
Bref, tournez autour du pot autant que vous voudrez, s’il reste des pass 3 jours, ça tient encore du miracle (les early birds sont tous partis), donc foncez direct sur https://www.weezevent.com/doomed-gatherings pour réserver votre pass avant qu’il ne soit trop tard et que vous ne soyez que regrets et déprime quand ce sera sold out.
Ça y est… après l’excitation due aux dernières annonces, on fait un peu le point sur le millésime 2016 de la franchise allemande Desertfest. Comme d’hab, c’est à l’Astra que se dérouleront ces trois jours de folie entièrement dédiée aux dieux du stoner. Leurs disciples profiteront des rares pauses entre les groupes pour aller chiner dans le marché hippies, mater les stands des artistes, claquer de la thune en merch ou siffler des binouzes dans le Beergarten. Tout comme d’hab en ce qui concerne le cadre général de cette manifestation qui convertit années après années plus de fidèles. Les tickets pour le triptyque complet sont épuisés depuis belle lurette et c’est à la journée qu’il faut désormais acquérir le précieux sésame qui ouvrira les portes du paradis allemand (magnez-vous le cul les retardataires : il n’y en aura pas pour tout le monde).
Question musique : c’est un équilibre assez subtil qui verra se succéder des apôtres modérés et des extrémistes du bruit sur les deux scènes du temple. On précise – pour ceux qui ne suivent pas et j’en suis navré – que cet événement mené avec une précision toute germanique permet aux pèlerins de se taper l’intégralité des groupes sans avoir à bouger leurs culs sur une distance excédant quelques mètres, ce qui est toujours un sacré confort, et avec aucun chevauchement entre les horaires des concerts.
Outre l’ambiance extraordinaire qui règne en ces lieux chaque année à la même époque, et outre le fait de retrouver une foule de potes ou d’en rencontrer de nouveaux, il y a la musique. Et question musique on va être plutôt bien servi mes cadets !
On débute pas en douceur le jeudi 28 avril avec une première soirée qui verra se succéder High Fighter et sa frontwoman énergique, Mantar qui vont sortir leur nouvelle plaque « Ode To The Flame » une grosse dizaine de jours avant l’événement, Pelican, Wo Fat, Truckfighters qui ont laissé au public français une impression plus qu’excellente lors de leur dernière prestation dans la Valley de Clisson l’été passé, Mothership ainsi que Spiritual Beggars qui se rappellent à notre bon souvenir en envoyant « Sunrise To Sundown » le 18 mars prochain. A cela s’ajoutera encore un groupe qui sera annoncé tout prochainement ; il en va de même pour les deux autres soirées auxquelles un nom manque encore sur l’affiche.
Le vendredi 29 avril verra défiler les excellents Monolord déjà vus au Up In Smoke de l’an passé et quelques jours plus tard durant l’histoire belge du Desertfest, Elder qu’on a aussi croisé au dernier Hellfest et qu’il nous manque de revoir tellement ils excellent sur scène, We Hunt Buffalo, Coogan’s Buff, Death Alley, The Loranes, Monomyth déjà présents à Anvers, les sommités d’Electric Wizard, Mondo Drag et Somali Yacht Club qui sortent leur première plaque « The Sun » ces jours (on va vous en causer sous peu).
Comme tout à une fin, celle-ci interviendra le dimanche à l’aube, lorsque la soirée du 30 avril aura touché à sa fin. Pour se finir en beauté, on se tapera Desert Storm, Asteroid, Rotor dont « Fünf » avait séduit nos oreilles l’an passé, Dÿse, Egypt croisés l’été dernier en compagnie d’une horde de hippies au Freak Valley, Stinking Lizaverta, Kaleidobolt, Samavayo, 10000 Russos et bien sûr Crowbar – avec on l’espère sa nouvelle production – qui promet de foutre un beau chaos lorsque le rideau tombera sur cette édition et que les traits tirés et le sourire aux lèvres nous regagnerons nos pénates béats.
Aux portes du classement : With The Dead, Abrahma, Sweat Lodge, The Vintage Caravan, The Atomic Bitchwax, etc…
Fruit d’un calcul savant adossé aux votes de tous nos rédacteurs, il reflète en premier lieu la qualité remarquable des sorties de cette année, avec de très nombreux albums d’exception. A ce titre, 2015 restera une année marquante qualitativement.
Certains seront surpris, déçus, réconfortés par ce classement ; sachez qu’il n’est “que” mathématique, les coups de cœur sortis tardivement dans l’année, les albums pas encore écoutés par tous les membres de la rédaction, se retrouvent par exemple avec moins de votes… A noter : plus de 60 albums ont été mentionnés par nos rédacteurs ! Une riche année, donc…
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