Comme chaque début d’année, c’est l’heure pour la rédaction de Desert-Rock de vous proposer sa sélection des meilleurs albums de l’année passée ! Une année d’exception, dont on se souviendra probablement longtemps… On vous en laisse juges :
Ce classement est la synthèse de l’ensemble des avis de l’équipe, reflétant la variété des genres que vous êtes habitués à retrouver chez nous (cliquez sur chacun pour lire la chronique détaillée du disque publiée sur le site à sa sortie) :
Difficile de contredire cette place dans le classement : 2024 fut l’année Slomosa. En plus d’enchaîner les tournées dans le monde entier et de devenir, avec une progression visible concert après concert, une machine live absolument redoutable, le deuxième album des norvégiens est un chef d’œuvre de stoner rock, proposant des compositions remarquables d’efficacité, et surtout taillées pour la scène. Un si jeune groupe qui mêle intégrité, inspiration et travail, et qui en a probablement encore sous la pédale… on n’a certainement pas fini d’entendre leur nom dans les années à venir.
Sphere avait terminé sur la première place du podium de votre site préféré en 2019 et c’est sur la deuxième marche cette année qu’atterrit l’énorme Welcome To The Machine. Bien plus qu’un énième disque de l’univers stoner, c’est une expérience musicale bipolaire entre machines et rock aguerri que nous propose le quatuor helvétique. Une production transcendante, à se cogner dans l’ordre et dans son intégralité, qui téléporte jouissivement l’auditeur.
Rares, les quatre doomsters de Chicago le sont autant sur scène que via leurs sorties de disques. Quand, au bout de cinq ans après le superbe Terminal, ils nous reviennent avec ce Empty, les attentes sont donc élevées… Mais encore une fois, ils n’ont pas déçu, proposant probablement rien moins que leur meilleur disque : quatre compos lentes et lourdes (évidemment) traversées de moments de grâce, en parfaite synthèse de leur savoir faire (des échos de leurs productions précédentes) avec de véritables trésors d’inventivité et de créativité, qui auront tourné en boucle sur pas mal de nos platines cette année.
Superbement orné d’un visuel de Arik Roper (signe d’un retour à la tradition des meilleurs HoF ?) ce nouveau disque du duo Pike/Matz (et leur nouveau batteur) se place directement parmi les meilleurs albums de la discographie des américains. Proposant probablement leur production la plus homogène et solide, le trio ratisse pourtant large, exploitant toute la palette stylistique qu’il a développée depuis un quart de siècle (50 nuances de bourrin, quand même…), se permettant toujours des passages audacieux au milieu de dizaines de riffs et de plans splendides.
Moins mélodique, moins accessible, moins direct, moins évident que Ummon, mais plus tortueux, alambiqué, plus viscéral, plus violent et angoissé aussi, rien d’étonnant à ce que Ilion truste les premières places des charts de fin d’année, tant la nouvelle livraison de Slift pousse les potards du dantesque dans ses retranchements.
Dans une année “normale” (avec moins de disques exceptionnels), ce disque aurait pu apparaître sur le podium, sans problème : il représente (pour partie) ce que Fu Manchu sait faire de mieux. Ce constat, à ce stade de leur carrière, est déjà un franc succès ! Le disque propose de nombreuses compos (beaucoup : 13 !), de quoi écouter le disque en boucle sans se lasser, dont une poignée de nouvelles pépites tout à fait adaptées aux prestations live du groupe (plusieurs ont déjà passé le test avec succès). Une nouvelle preuve si besoin était de la pertinence de Fu Manchu comme formation active et leader de notre scène musicale.
Une longue période de maturation de son LP aura permis à Black Pyramid de revenir cette année avec une synthèse parfaite du genre desert rock. The Paths of Time are Vast est de fait une perle d’éclectisme qui assure au trio une place au chaud entre des géants du style dans notre classement annuel.
Orange Fuckin’ Goblin, baby ! Non, cet album n’est pas celui de la décennie, certes, mais les maîtres du stoner s’en donnent à cœur joie avec Science (Not) Fiction, un retour en force qui démontre, tant sur disque que sur scène, que le Gobelin sait encore se défendre, crocs et griffes dehors, en véritable pro du riff rock’n’roll.
Les slutchers montréalais nous reviennent six ans après avec un disque qui ne surprend pas : ils font du Dopethrone, avec encore une meilleure production. Attention : on reste sur du sale, ça bave, ça sent pas bon, c’est gras… mais c’est comme ça qu’on les aime ! Le disque est peut-être imparfait, mais on ne l’aurait pas aimé différemment, c’est donc une pleine réussite.
Ignorant les comparaisons avec son frère siamois Dozer, Greenleaf poursuit sa progression et se positionne résolument sur le créneau de l’ouverture. The Head & The Habit fédère bien au-delà des seuls initiés, et ne serait-ce que pour offrir une porte d’entrée au stoner pour les futurs auditeurs, cet album mérite sa place tout près du peloton de tête de ce classement.
17 ans après leur dernière sortie vinylique et 8 ans après leur dernier concert, on pouvait penser le super-groupe US en état de décrépitude avancée. Pas encore prêts à sortir un disque complet de nouvelles compos, le groupe de Dandy Brown voulait quand même montrer une “preuve de vie” à travers cette galette d’inédits, faite de bric et de broc (des extraits live, des compos jamais publiées, le tout de différentes époques…). Suffisant pour nous contenter à ce stade, avec une galette qui au global s’avère qualitative… en attendant des annonces plus concrètes dans quelques semaines ?…
Décidément, 2024 aura été une année de grands retours : celui du trio de classic doomsters The Gates of Slumber nous aura surpris… mais aussi ravis ! Exactement où on les attendait (un stoner doom d’école), le groupe américain se rappelle à nos bons souvenirs, via un disque inspiré et efficace. De quoi les (ré)installer sérieusement dans le peloton de tête du style, et au passage nous procurer des heures de plaisir renouvelées avec ce disque en tous points remarquable.
Lord Dying n’a jamais trouvé une place claire et franche dans le paysage musical : le groupe bicéphale (emmené par son du créatif Erik Olson / Chris Evans) proposant depuis plusieurs disques une sorte de stoner sludge doomy très bariolé, avec des incursions dans des terrains musicaux inédits pour les praticiens de ce style. Via des albums toujours réussis jusqu’ici, leur talent trouve avec ce Clandestine Transcendence une sorte de sommet en terme d’inspiration, ou en tout cas un autre visage. Un superbe album, difficile d’accès, recelant de véritables trésors.
Dans la lignée directe de Solace, Burden continue d’affiner l’identité Rezn. Une chappe de plomb en apesanteur, de l’eau lourde en guise de rafraîchissement, Burden propose un voyage à l’équilibre savant qui ne laissera pas indifférent les amateurs de doom et de psyché savamment dosés. Pas étonnant qu’un label tel que Sargent House (Russian Circle, Brutus,…) se soit penché sur eux.
Une des sorties françaises les plus attendues de l’année et autant dire qu’on n’a pas été déçu. Wormsand confirme tout le bien qu’on pensait déjà d’eux lors de la sortie de Shapeless Mass. Un poil plus sage mais toujours aussi construit et épais, You, The King a été la grosse bûche qui a enflammé notre fin d’année. C’est un album qui fait mal au corps et du bien à l’esprit ! Hâte de les revoir en 2025 pour redécouvrir cet album en live !
Il faut probablement remonter loin pour trouver une année aussi denses en albums aussi remarquables. Au delà de la liste ci-dessus, prenons bien la mesure qu’il y a aussi eu des albums superbes proposés par des groupes comme Elephant Tree, Thou, Ruff Majik, 1000Mods, Karkara, Daevar, Earth Tongue, Duel, ODA, Ufomammut, Bismarck, Djiin, Earth Ship, Electric Wizard, Fatima, Wizard Must Die, Legions of Doom, The Bottle Doom Lazy Band, The Obsessed, Witchorious, Veuve, Uncle Acid and the Deadbats,… et plein d’autres ! Bon nombre de ces albums auraient pu figurer dans le top s’ils étaient sortis une année “normale” et se retrouvent donc tous aux portes de notre classement !
On peut espérer une année 2025 aussi riche, mais il va falloir s’accrocher pour arriver à ce niveau !
2 commentaires
Alex (6 janvier 2025 à 16 h 46 min)
et quels sont les albums mauvais ou décevants de 2024?
Quelques perspectives positives sont prévues en 2022, vous avez pu en voir plusieurs annoncées sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. Voici un récap de plusieurs tournées prévues pour passer par chez nous dans les premiers mois de l’année :
THE VINTAGE CARAVAN + VOLCANOVA :
Lyon (CCO Villeurbanne) – 13/03/22
Paris (Backstage BTM) – 14/03/22
Tourcoing (Le Grand Mix) – 15/03/22
Nantes (Le Ferrailleur) – 16/03/22
MARS RED SKY + SOMALI YACHT CLUB :
18.03.22 – Paris | Petit Bain
TRUCKFIGHTERS + GREENLEAF + ASTEROID (The Nordic FuzzCrusaders” Tour) :
PARIS (Trabendo) 29/03/2022
STONED JESUS (“Ten Years of Seven Tunders Roar”)+ SAMAVAYO :
Du 11 au 13 juin prochain, tout le gratin du stoner va se retrouver non loin de Cologne pour la traditionnelle sauterie du Freak valley festival, neuvième du nom. 2 scènes, aucun groupe qui se chevauche, vous avez une trentaine de groupes en 3 jours et vous pouvez tous les voir, pas besoin de s’arracher les cheveux pour organiser votre journée… L’intégralité de la programmation n’est pas encore connue (il manque près de la moitié des noms, l’orga prenant un malin plaisir à nous faire trépigner d’impatience), les billets se sont arrachés en moins de 30 minutes en octobre dernier et les plus chanceux d’entre nous pourront se régaler d’une belle programmation éclectique :
Fu Manchu
Parce que les légendes sont éternelles et qu’après Brant Bjork l’an passé, on continue de rayer des noms sur notre liste « à voir avant de mourir d’un virus chinois ou d’autre chose »…
Elder
Parce que ce sont 5 lettres mythiques dans le petit microcosme du stoner… Elder, ou la garantie d’un moment grandiose et unique. La preuve: lors de leur dernier passage au Freak valley en 2016, le groupe avait joué… l’intégralité de leur album “Lore”…
Witchcraft
Parce que chaque sortie de l’énigmatique Magnus Pelander est toujours un événement, et qu’un nouvel album (“Black Metal”) est attendu dans les prochains mois…
Pelican
Parce que le post-metal mérite sa place dans la fratrie stoner et qu’on a hâte de frissonner devant les barrières, surtout quand le quatuor américain nous pond une galette de la trempe de Nighttime stories…
Stoned Jesus
Parce que les ukrainiens sont des bêtes de scène confirmées… Et puis entendre à nouveau “I’m the mountain” en live fait saliver d’avance… [ndlr : une partie de la rédaction de Desert-Rock se désengage fermement de ce dernier postulat]
Pontiak
Parce que le look du trio (savant mélange entre Di Caprio période “The revenant” et la pilosité exubérante des Kadavar) interpelle presque autant que leur blues psychédélique planant.
Elephant Tree
Parce qu’on attend avec impatience le moment où nos nuques vont se dévisser et nos chaussettes vont descendre toutes seules dès que le groupe va entonner “Aphotic blues”…
The Neptune Power Federation
Parce que le look déjanté de la frontwoman nous intrigue… Et qu’on adore quand c’est une demoiselle derrière le micro, çà nous change des barbus ! Assurément, l’ovni de cette programmation.
Monomyth
Parce que l’album Orbis quadrantis contient assez d’envolées lysergiques pour nous faire planer pendant au moins 3 jours !
We Hunt Buffalo
Parce que, malgré cette mode assez chiante qui consiste à bouffer des choses qui poussent dans la terre, l’idée de chasser le buffle est finalement assez trippante…
On espère encore voir de beaux noms accompagner cette affiche déjà alléchante mais on ne se fait aucun souci, le festival allemand ayant toujours eu un goût certain pour sa programmation, entre valeurs sûres et pépites méconnues…
DesertFest Berlin day 2 : Fu Manchu, Kikagaku Moyo / 幾何学模様, Greenleaf, Nick Oliveri, Naxatras, The Shrine, Hällas, Lucidvox, Zig Zags, R.I.P., Mirror Queen
A l’issue d’un processus de vote en mode “Battle Royale”, qui aura laissé l’équipe de rédaction de Desert-Rock à feu et à sang, la fumée blanche est sortie (ou plutôt verte en l’occurrence…) et nous sommes en mesure de vous livrer notre top album 2018.
Ce classement est la synthèse de l’ensemble des avis de l’équipe, reflétant la variété des genres que vous êtes habitués à retrouver chez nous.
Sans plus attendre, voici donc notre top (cliquez sur chacun pour lire la chronique que nous avions publiée dans l’année) :
Sorti sans prévenir le 20 avril (4/20, le jour de la drogue aux USA) sur le label de Jack White, 20 ans après la composition de Dopesmoker, The Sciences est simplement un manuel de doom, un manifeste Sabbathien du riff Saint. Le reste n’est que poussière (de beuh).
Fu Manchu prouve encore une fois avec ce Clone of The Universe qu’on peut réussir à suivre une ligne directrice traditionnelle tout en aspirant à l’originalité. Un album qui respire la classe américaine, la coolitude et la lourdeur.
« Slow » et « Death » : deux titres parce que les vinyles ont deux faces, mais une seule logorrhée de doom instrumental venue éclipser l’astre solaire au beau milieu de l’été caniculaire 2018. Le quatuor de Chicago nous a gratifié d’une production énorme après 4 ans de silence ; vivement la suite !
Savoir enchainer deux bons albums d’affilée n’est pas donné à tout le monde. Ddent le fait avec brio en proposant avec Toro un Post Metal sublime, inspirant et tellement atypique. Si vous cherchez à vous évader, cette œuvre saura vous emmener bien plus loin que vous ne pouvez l’imaginer.
Dans la masse des sorties et des groupes qui vont et viennent, Clutch confirme sa position de Maître es-Stoner. The book of Bad Decisions constitue un album autant Stoner que Blues, une perle construite et complète qui fédère les opinions au-delà de celles de notre rédaction. Du talent à l’état pur, rien de moins!
Beau et froid comme peut l’être le béton parfois. Puissant et délicat comme les émotions qu’ils partagent, les parisiens tapent une nouvelle fois très juste avec cet album.
Peu prolixe, le discret duo américain propose enfin l’album qui les libère de leur statut restrictif de groupe culte, et voient leur créativité unanimement reconnue. Violent et fragile, pachydermique et subtil, leur troisième album ne ressemble à aucun autre et aura marqué 2018.
Mantar en sortant son The Modern Art of Setting Ablaze n’aura pas déçu son public. Et même si l’album n’atteint pas les hauteurs de violence défouloir des précédents, il gagne en concision et en storytelling. Définitivement un album à posséder.
Après avoir roulé sur l’année 2018 avec la sortie surprise du Sleep, Matt Pike place son second groupe dans le top avec le teigneux Electric Messiah. Il paiera cette insolente réussite d’un doigt de pied amputé. Le prix du succès.
2018 a vu une lumière chaude, aérienne naître en début d’année et ce, par la grâce du quatuor polonais, de leur lumineux effort et de sa brillante production.
L’album de la guérison. Après être passé non loin de la mort suite à une fulgurante infection, Mike Scheidt couche sur bande son spleen et sa rage de vivre et fait osciller l’électrocardiogramme de Yob entre le sublime et le convenu. Mais que d’émotion dans tout cela.
Retour aux affaires pour Orange Goblin, et de quelle manière! Les vétérans londoniens proposent sur The Wolf Bites Back un condensé des tous meilleurs aspects de leur musique. Un must-have pour tous les fans du groupe !
Sans renier aucunement la formule qui a fait son succès jusqu’à présent, Windhand incorpore plus que jamais ses influences 90s’ à sa formule doom/psyché. Un album à la fois lourd, psychédélique et plus accrocheur que jamais qui fait la part belle à la voix de sa chanteuse Dorthia Cottrell.
Premier album et déjà une pièce maitresse. Aboleth avec une voix magnifique posée sur une musique bourrée de qualités, atteint déjà des sommets et nous laisse rêveurs pour la suite. La classe.
Le cyclone du jam électrique est revenu cette année. On y dénote un chant davantage présent ainsi qu’une construction plus standard, plus accessible des morceaux. Néanmoins, les amoureux de la substance si enivrante d’Eartless trouveront dans Black Heaven de quoi se repaître allègrement.
Un peu comme la troisième marche du podium, on trouve aux pieds du classement un joli lot de très bons albums, et la frustration fut grande de ne pas pouvoir en citer plus ! Dans le désordre Conan, King Buffalo, Black Rainbows, Dopethrone, Naxatras, Messa… sont dans un mouchoir de poche !
C’est un autre signe d’une année qui fut foisonnante (plus de 120 albums chroniqués dans nos pages, soit un album tous les 3 jours !) et qualitative (plus de la moitié des albums furent cités dans les votes de la rédaction au moment de faire le bilan de l’année).
Sacré challenge d’aborder 2019 sur les mêmes bases… Chiche ?
@rockfour : d’une part, oui, c’est un album 2019. D’autre part, on l’a écouté que depuis quelques semaines, difficile de le jauger sur la longueur. Et enfin… rien ne garantit qu’il fera partie de notre sélection, l’année est jeune et probablement pleine de surprises 🙂
rockfour (23 janvier 2019 à 22 h 30 min)
pour 4 jours, John Garcia n’intègre pas ce classement. Je suppose que c’est repoussé d’un an
William HERTZ (18 janvier 2019 à 17 h 41 min)
Hormis Weedpecker, que du très lourd (trop lourd ?) dans ce top 2018 !! rien contre si ce n’est que la France semble résolument tournée vers le gros doom, le presque stoner-metal et beaucoup moins vers le psyché, le space rock, le plânant, l’aérien, le floydien quoi !! dommage mais je me console avec la scène allemande qui accorde à ces courants musicaus une part plus qu’abondante !! mais quand même, ne pas faire figurer le dernier KIKAGAKU MOYO, quel faute de goût, de sensibilité !! mais bon, les avis, chacun le sait, tout le monde en a un et ce n’était que ma modeste contribution à desert-rock.com qui me remplit de bonheur tout au long de l’année !! et à bientôt dans les festivals !!
Hellfest Open Air Festival 2019 avec sous la Valley :
Fu Manchu, Uncle Acid and the deadbeats, Graveyard, The Obsessed , Cult of Luna, envy , All Them Witches, MY SLEEPING KARMA, MANTAR, The Ocean , Philip H. Anselmo & the Illegals, Yob, Radio Moscow, Conan, Valley of the Sun, The Necromancers, SUMAC, Cave In, Will Haven, Fiend, Coilguns, Emma Ruth Rundle, MESSA, GOLD, DDENT.
… et 2 groupes qui seront annoncés plus tard !
Vidéo live exclu : Fu Manchu en live au Hellfest Open Air Festival avec “Godzilla” (leur reprise de Blue Oyster Cult) en version “extended”, avec une jouissive partie jam en bonus…
Fidèle à notre propre tradition, et toujours dans un esprit de branquignoles de la technique, vous trouverez ci-dessous nos 3 video-reports du Hellfest 2016…
Le meilleur antidote qui soit pour traiter l’inévitable déprime post-fest !
Ca y est le running order pour le prochain Up In Smoke est connu ! Les festivités débuteront le vendredi 3 octobre avec Phased à 17 :00 une demi heure après l’ouverture du site. Les Suisses seront suivi de deux formations genevoises : Intercostal sur la Main Stage et Wardhill sur la Side Stage. The Vintage Caravan et Conan se produiront à leurs tours chacun sur une scène (c’est les Britanniques qui iront sur la scène de côté) avant un tiercé qui se jouera sur la plus grande scène : les Italiens d’Ufomammut puis le headliner Fu Manchu et finalement Blues Pills. La soirée s’achèvera sur les coups de 2 :30 après le set d’un Dj.
Les tickets 1 jour pour le vendredi sont en vente ici :
Après quelques heures de sommeil, on attaquera le samedi à l’heure du lunch (ouverture vers midi trente) par un trio helvétique : No Mute, Black Willows (sur la Main Stage) et Hellroom Projectors. Tommi Holappa débarquera sur la grande scène pour la première fois de la journée avec Greenleaf puis les Français de The Socks iront sur la Side Stage. Ensuite la scène principale restera en mains scandinaves avec Lonely Kamel et Alunah mettra le feu sur la petite scène. Tommi reviendra avec les légendaires Dozer pour une heure de show avant que Mars Red Sky – idéalement placé à 20 :30 – prenne le relai le temps que Brant Bjork s’installe. Après la légende US, nous resterons en terres ricaines pour le dernier show sur la petite scène qui sera celui de Naam. En conclusion nous aurons droit à une heure et quart de Kadavar juste avant un retour du Dj pour une fin de soirée planifiée à la même heure que la veille ceci afin de préparer le camping à l’intérieur de la salle pour profiter de quelques heures de repos après douze heures de stoner. Vous pouvez commencer à compter les heures nous séparant de cet événement !
Les tickets 1 jour pour cette journée de folie sont en vente là :
Vous l’attendez avec impatience? Faut dire que le groupe nous tease depuis quelques semaines avec leur nouvel album.
Et bien le nouvel album de Fu Manchu est en écoute intégrale en streaming via ce lien.
Il est aussi disponible en format digital sur le bandcamp du groupe (lien)
Il sortira le 3 juin en LP et CD.
Alex { et quels sont les albums mauvais ou décevants de 2024? }
et quels sont les albums mauvais ou décevants de 2024?
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