Après avoir redoré son blason avec l’excellent « We Must Obey » sorti en 2007, Fu Manchu allait il transformer l’essai ou retomber dans une faciliter trop évidente avec ce très attendu « Signs of Infinite Power » ? Voilà la question que je me pose avant d’écouter la galette. Et à la sortie des 34 minutes d’écoute, force est de constater que cet album aurait pu s’appeler « We Still Must Obey » tant il est semblable au précédent opus. On sent de la part du groupe une véritable envie de continuité au détriment parfois d’une évolution salutaire. Mais la stagnation a parfois de bons côtés.
Tout d’abord la production et le mixage sont monstrueux. Que vous ayez une chaîne hi-fi flambant neuve avec enceintes à taille d’homme ou un petit poste cd 2 x 0.5 watt, le son est génial. C’est un réel plaisir de s’en prendre plein les oreilles à coup de grosse caisse et basse magnifiquement mises en valeur. Les compos sont aussi particulièrement bien travaillées niveau arrangements.
Alors forcément, Fu Manchu n’est pas un groupe réputé pour son audace et son gout du changement radical et cela s’en ressent dans les compositions mais ce serait bien dommage de bouder son plaisir car comme à chaque fois on a la dose idéale de riffs de guitare en intro, de batterie partant dans tous les sens et de lignes de basse imparables. Et malgré tout, cela reste un album varié et qui, avec une très courte durée, passe tout de même en revue joyeusement tout ce que le groupe a comme possibilités.
Bref, vous l’avez déjà compris, si vous aimez Fu Manchu, ce disque est indispensable, en particulier si le retour en grâce de « We Must Obey » vous a touché.
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