Bongzilla – Weedsconsin


 

Joyeux jour du 420 ! Bah tiens on n’allait pas rater ça hein ! Aujourd’hui, le 20 Avril (4/20) jour mythique de l’année pour les amateurs de pilons. Ce jour signe aussi le retour très attendu de Bongzilla avec sa toute nouvelle récolte, Weedsconsin. Faut dire que des douilles ont coulé dans les bangs depuis la dernière plaque,16 piges que le trio ne nous avait pas généreusement fourré les portugaises avec ses riffs à faire tourner jusqu’à l’évanouissement.

Tant qu’à faire les choses bien le trio sludge se paye une sortie via Heavy Psych Sounds et se tortore au passage une vidéo promo à l’aide de Môssieur Matt Pike, un arrosage hydroponique des réseaux sociaux et une culture hors sol pour split dans un quatrième volume des Doom Sessions avec Tons. Merci M’sieurs Dames, pardon de rien !

Penchons-nous sur cette nouvelle fleur de Weedsconsin, l’amateur d’huile et de trous de boulettes maousses risque de ne pas y trouver son compte. En effet, plutôt qu’un shilom bien chargé de beuh chimique, le nouveau Bongzilla se la joue splif de locale. On reste sous les auspices d’un sludge roulé à la main et le tout va croiser ce que le genre à de plus space. Difficile de trouver un autre mot quand on se retrouve avec l’acidité expérimentale d’un « Earth Bong/Smoked/Mags Bags » entre les oreilles.

Tout n’a pas changé totalement, n’allez pas croire, la voix de Muleboy quand on se donne un peu de temps pour apprécier la montée « Free Weed » qui tousse le relent glaireux plus que le cri sauvage, c’est un peu poussif mais suffisamment sale alors que d’une main distraite il égrène les notes de basse. On y retrouve encore des recettes qui ont fait l’attrait de la formation d’origine. La même que celle d’aujourd’hui.

La structure des morceaux est sans surprise, ça tourne jusqu’à fumer le carton. Mais il faut noter que ça plane bien plus qu’avec les récoltes précédentes. « Space Rock » fait dodeliner de la tête, on est avachi dans un canapé plutôt que dans un concours de bangs à se déchirer. Même si le trio s’emporte en cours de piste, le batteur, Magma, ne lève pas la baguette bien haut et Spanky suit de sa guitare les redondances de son acolyte à quatre cordes. L’enfumage casse les pattes de notre trio, il ne se relève qu’avec peine de son sofa pour finir par ramper pesamment sur le tapis de « Gummies » et clore la plaque.

Weedsconsin va ravir les amateurs de verdure, surtout ceux qui ont mûri le noble art de la fumette jusqu’ à savoir l’employer comme soupape de décompression. Pour ceux que la fougue tiendrait encore aux poumons, cela risque d’être plus compliqué, ce nouvel album n’est pas la montée de substances défouloir qu’ils auraient pu attendre. Weedsconsin est un album entre deux fumées, un plaisant interlude musical.

 

Note de Desert-Rock
   (7/10)

Note des visiteurs
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