Véritable icône de la scène dite doom, Candlemass revient après un (trop) long break puisque cette formation n’a à son actif que neuf long formats en presque vingt ans d’existence compilations et lives inclus. Vénéré par un public issus de plusieurs sous catégories de la grande famille du rock on croirait à l’écoute de cet album éponyme que les cinq garçons venu du froid ont tenté (en vain) de satisfaire tous leurs fans en produisant des morceaux assez différents les uns des autres. L’entêtant ‘Copernicus’ aligne sept minutes de doom epic du plus bel effet. ‘Assassin Of The Light’ est dans un style moule burne qui va sûrement ravir ses fans germaniques avec un son eighties périmé depuis longtemps. L’instrumental ‘The Man Who Fell From The Sky’ manque cruellement de relief dans un registre assez similaire au ‘Call Of Ktulu’ de Metallica. Le tabassage en règle de ‘Born In A Tank’ incisif en diable incite rapidement l’auditeur à se lancer dans une danse du coup d’enfer. D’une manière générale, cet album déçoit quelque peu par son manque de cohésion, ses envolées lyriques et ses voix sous mixées qui, si elles n’étaient pas si aigues, s’inséreraient mieux sur un album de doom. D’album de doom il n’est presque pas question ici tant le tout verse dans le heavy pathos.
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