Ouch ! Voilà l’effet que fait le dernier Cathedral sur le pauvre auditeur non-averti : l’effet d’un coup de massue derrière la tête ! Le ton est d’ailleurs donné dès ce ‘Cathedral Flames’ en intro, dont le rythme effréné (??) doit atteindre les 3 bpm au moins, avec une gratte (ou plutôt une armée de grattes) accordée une douzaine de tons plus grave que la normale. S’ensuit un ‘Melancholy Emperor’ bien plus proche du Cathedral qu’on connaît et qu’on apprécie, avec un gros riff qui castagne et des bons breaks lents et lourds, qui vous donnent l’impression de vous faire écraser par le son de basse ! Et oui, en deux titres, le ton est donné : les anglais de Cathedral, emmenés par un Lee Dorrian pétant le feu, reviennent au top de leur forme. Instigateurs du Doom tel qu’il est connu aujourd’hui , appelons-le ‘Doom moderne’. Cathedral s’est néanmoins, de l’avis des puristes, fait voler la tête de file par leurs compatriotes de Electric Wizard. Mais la bonne nouvelle est qu’ils s’en foutent et continuent leur chemin, à coups de morceaux bien accrocheurs, du genre à vous laminer la boîte crânienne pendant une heure non-stop. Vous aurez du mal à ressortir en un seul morceau des super-heavy ‘Whores to Oblivion’, ‘Ultra Earth’, ou un ‘Templars arise’ à rallonge pour clore le tout dans la joie et la bonne humeur. Bref, on se pose pas de questions, le nouveau Cathedral est sorti, alors on fonce gentiment chez son disquaire et on aligne les biftons !
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