Après un premier album éponyme absolument génial paru l’année dernière, Dead Meadow nous revient avec son second opus. La question qui se pose est simple. Parviendra-t-il à se hisser au niveau du premier album ? A l’image de la longue et superbe intro qui ouvre le disque, Dead Meadow nous plonge d’emblée dans un univers plus apaisé. On se retrouve immergé dans une combinaison remarquable de rock gras et de rock psychédélique. Puisant dans Kyuss, Led Zeppelin, Thirteenth Floor Elevator et Pink Floyd, le groupe n’en garde pas moins une personnalité affirmée, très originale. Les tempi sont souvent assez lents, voire doom, comme sur ‘One and old’, de toute beauté. Le son est quant à lui réellement fascinant puisque très proche de celui de la fin des sixties. Ceux qui ne jurent que par les superproductions surfaites seront probablement déçus. Ceux qui apprécient les disques qui sonnent vrai, jubileront. Voilà un disque profondément humain ou rien n’est dissimulé. Un ouvrage d’artisans en orfèvrerie, d’où se dégage une douce chaleur sur fond de mélancolie, transcendée par l’utilisation intempestive d’une wha-wha et d’une distorsion hallucinante. A n’en point douter, les trois membres de Dead Meadow constituent, ni plus ni moins, l’incarnation aboutie d’un renouveau psychédélique.
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