Les premiers accords nous remettent vite dans le bain : Dozer n’a pas vraiment changé sur son troisième véritable album. C’est donc rassuré que l’on écoute et réécoute le dernier CD des suédois, pour remarquer la réelle maturité dont ils font aujourd’hui preuve, que ce soit dans les compos (catchy, groovy, audacieuses) ou même la production (ce gros son qui sait flatter l’oreille tout en balançant la sauce avec les grattes, difficile équilibre !). Effectivement, la maîtrise du combo impressionne, leurs chansons vont droit au but là où des groupes moins “affirmés” se perdent souvent en soli malheureux ou autres digressions hasardeuses, enrobant le tout de “sur-saturation” pour mieux faire passer la sauce. Rien de tel ici : Dozer va droit au but et se fait plaisir, et ça s’entend. Du coup, leur galette ne fait pas pâle figure à coté des grands noms du genre, et s’avère l’un des investissements les plus recommandables de ce début d’année.
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