Deuxième galette pour le “super” groupe parallèle de notre Josh Homme national (également producteur de l’album) et de l’extra terrestre Jesse Hughes. Clairement, on a passé le cap de la blague de potaches (le premier album), avec ce “Death by sexy” bien sous tous rapports. Non seulement le son est excellent, mais la musique est irréprochable, interprétée par ni plus ni moins que la quasi exhaustivité de la “sphère QOTSA” (on vous fera pas l’affront d’en faire la liste).
A partir de là, que dire de cet album ?
Du bien, d’abord : les compos sont impeccables pour qui avait apprécié les compos entêtantes du premier album, les rythmes saccadés et infectieux typiques du groupe, les vocaux hilarants et les riffs de guitare essentiels et approximatifs. A ce titre, cet album reprend la recette et la “professionnalise” : les compos sont encore plus redoutables (les irrésistibles “I want you so hard”, “Cherry cola”, “Don’t speak”, etc.), et la prod, rutilante, sait faire parler la poudre lorsque nécessaire, tout en maintenant ce son cristallin si peu fuzzé que ça en fait peur de naïveté ! (on est pas habitué)
Mais tirer un constat si élogieux serait abusif : en réalité, on ne sait plus vraiment à quoi s’en tenir. Alors que le premier disque puait l’underground et en devait désirable comme un diamant brut fraîchement découvert dans un tas de caillasses sans valeur, l’effet de surprise ne prend plus : les morceaux approximatifs ennuient un peu (même s’ils sont au milieu de vraies pépites, je le répète !), et ce son trop policé dessert le groupe, aussi étonnant que cela puisse paraître.
Au final, on est un peu déstabilisé. C’est un disque plaisant, il donne la pèche et est très efficace. C’est déjà énorme. Mais si vous attendez un peu plus, ça vous paraîtra un peu léger au bout d’une demi-douzaine d’écoutes.
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