Un nom hispanisant, un album qui s’appelle ‘Viva’, un toreador/squelette en sombrero sur la pochette. Pourquoi est-ce que les norvégiens d’El Caco essayent-ils de se faire passer pour espagnols à tout prix ? Peut-être qu’il est devenu difficile d’être l’un des centaines d’excellents groupes rock scandinaves ? Une fois oubliées ces questions existentielles, il est temps d’enfourner la galette dans le lecteur CD, et de se manger une baffe de folie ! Ben oui, parce que ça tarde pas, dès le ‘I’ll play’ d’ouverture, c’est un riff énorme qui lamine nos tympans, bien enrobé par le chant rocailleux et mélodique de Øyvind Osa. La rythmique, ultra heavy, mais aussi groovy et carrée, ainsi que le son de guitare bien lourd, nous guident alors tout naturellement vers l’étiquette ‘stoner’. Mais dès le troisième morceau, ‘Oh you’, une simili-ballade pop-rock au refrain bien plombé, on se pose des questions ! El Caco ne serait donc pas uniquement un ‘pur’ groupe stoner, on nous aurait menti ? Ben on dirait bien, parce même après plusieurs dizaines d’écoutes de ‘Viva’, on arrive toujours pas à trouver une étiquette commune à toutes les chansons. En tout cas, elles ont des points communs : la qualité de la composition, le don de l’arrangement idéal et du gros son (ils se sont produits eux-mêmes, les bougres !), un chant tour à tour hurlé, susurré, rocailleux, chaleureux, et j’en passe. Les ‘Oh yeah’ et autres ‘She-man’ et ‘High on a low’ nous confortent dans l’idée qu’on a bien un groupe largement influencé par le stoner rock en général, mais El Caco est tellement plus que ça, que tout amateur de bonne musique plombée, tous genres confondus, est forcé d’adorer.
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