Fallait bien que ça arrive : en initiant un projet qui sort autant des sentiers battus que Orquesta Del Desierto, les “suiveurs” ne pouvaient pas tarder.
Hopewell se place du coup clairement dans cette catégorie, et ce dès les 2 premiers morceaux : instruments acoustiques, percus, cuivres, chant un peu étherré…
Et puis ça perd un peu et ça redevient de la pop. Ben oui, ya quand même le leader de Mercury Rev aux commandes, et pour ceux qui connaissent, Mercury Rev n’est pas l’incarnation de l’excitation musicale, de l’orgasme instrumental. Un truc pas très agressif, pas trop enlevé, un peu mièvre, mais accrocheur.
Ben là c’est un peu pareil, les compos s’enchaînent, et au bout de 2-3 écoutes, on s’aperçoit qu’elles “rentrent bien en tête”. Mais ça manque cruellement de relief. On demandait pas la lune, juste un peu de grattes !!
Alors voilà, même s’ils ont sorti en parallèle le jouissif dernier skeud de Drunk Horse, Tee Pee records sort avec Hopewell son disque “vendeur”, petite galette pop sans envergure ni relief. Ceci marque un virage dans l’orientation de leur catalogue, assurément, qui jusqu’ici était l’un des plus grands viviers stoner qui soit ! La chronique ne se justifiait donc pas forcément musicalement, mais au vu du contexte, ça peut avoir son importance concernant cet “ancien bon label”…
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