Ben ça alors : Greatdayforup n’est plus… et il faut que je l’apprenne en lisant la bio de ces infâmes Ironweed. Car oui, Ironweed est né des cendres encore chaudes des excellents Greatdayforup. Snif. Paix à leur âme. Voyons ce que leurs rejetons ont dans le ventre.
Du coup, le genre pratiqué par nos 5 lascars ne surprend pas totalement : faisant parfois penser à un Alabama TunderPussy sans racines sudistes, le metal stonerien des new yorkais se vautre occasionnellement dans des relents sludge bien craspecs. Pensez Mastodon-meets-Bongzilla, Down-meets-High On Fire pour avoir une idée, mais avec des vocaux moins gravos. Un délice. Ironweed balance la sauce dès les premières minutes et ne relâche pas la pression. Les titres défilent, les riffs aussi, soit gras et visqueux, enrobés d’une basse ronflante (“Rid the earth”, ou encore “Lifeless coil”, doomy et glaireux à souhait), soit secs et incisifs, rentre-dedans et totalement metal dans l’esprit (“Vertigo”, “The faithless will”). Un ravissement des cages à miel, à déconseiller aux chochottes et aux fans de Julien Doré.
L’incorporation de Jeff Andrews aux vocaux est une bénédiction : l’un des points faibles de Greatdayforup se retrouve ainsi “corrigé” par l’apport de ce vocaliste ne manquant ni de puissance dans ses beuglements, ni de nuances dans ses choeurs, un recrutement tout à fait approprié.
“Indian Ladder” se révèle être une excellente galette de la part de ce nouveau groupe, qui prend la relève au moins aussi haut que les impressionnants Greatdayforup l’avaient laissée. Une bien jolie pièce, un album qui en impose et qui pour ma part s’est creusé une place de choix dans ma playlist pendant plusieurs semaines…
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