Originaires du pays du mouton à la menthe et frère de groove des infâmes Gurt, Limb nous avaient déjà prévenu qu’ils avaient des choses à dire à l’occasion de quelques Ep et d’un split avec Gurt (encore eux).
Après un premier album assez court, ils nous sortent le grand jeu et balancent (enfin) du sérieux. Ben ouais, c’est sympa les splits, les Eps etc mais au bout d’un moment on a quand même besoin d’avoir un truc plus conséquent à se caler entre les oreilles .
Alors, pour ceux qui n’avaient pas encore eut l’occas’ d’entendre les douces mélopées provenant de chez Limb, voici un petit descriptif : une batterie qui groove comme si sa vie en dépendait, des grattes épaisses et joueuses, une basse bien grassouillette et surtout une voix tour a tour glavieuse (si, avec des morceaux) ou mélodique.
Si vous avez passé la trentaine et que le death ne vous fait pas peur cette voix devrait vous rappeler quelque chose, en 1996 Gorefest sortait « Soul Survivor », un album composé en grande partie par leur gratteux en forme d’hommage à Thin Lizzy et qui par conséquent était très orienté 70’s. Le timbre de voix de Rob Hoey, chanteur de Limb lorsqu’il s’énerve est très proche de celui de Jan-Chris de Koeijer (celui de Gorefest, suivez un peu…).
Entre nous, ça fait bien plaisir de réentendre ce genre de voix, puissante, venant clairement de la gorge mais également mélodique et modulée, c’est assez rare pour être précisé.
Niveau Zik, le groupe passe de morceau relativement classiques très typés Stoner à la Midnight Ghost Train, voir « Ghost dance » ou « Down by the banks » à des morceaux plus perso comme « Dawn raiders » ou « Spoils of a portrait king », mais même lorsqu’ils sont en terrain balisé, ils prennent la liberté de varier les ambiances et les mélodies, ce qui permet de ne pas trouver le temps trop long.
En tout cas, les morceaux sont bien écrit et doivent avoir un sacré rendu en live, l’énergie étant présente tout au long de l’album.
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