Om – Variations on a Theme


Om - Variations on a Theme

Cà fait sept ans qu’on les attendait ces deux-là !! Sept ans depuis qu’ils avaient repoussé les limites du raisonnable en sortant « Jerusalem », morceau-fleuve de 52 minutes devenu culte par tous les amateurs de Doom qui se respectent. A l’époque, ils s’appelaient Sleep et Matt Pike n’avait pas encore décidé de faire saigner les oreilles de tout auditeur potentiel, ce qu’il réussit fort bien à présent avec High on Fire. Remarquez que six ans séparaient déjà ce fameux « Jerusalem » de « Sleep’s Holy Mountain », leur autre album-culte. Mais voilà, ces garçons sont très lents, il faut les laisser évoluer à leur propre rythme. Et qu’ils ne viennent pas nous dire qu’ils ont passé tout ce temps à composer les morceaux de ce « Variations on a Theme » ou qu’ils ont eu du retard en raison du layout de la pochette ! En effet, comme le titre l’indique, il y a une seule idée sur ce disque (reconnaissons au moins leur honnêteté). Pour éviter de nous faire deux fois le même coup, ils ont décidé de l’étaler sur trois morceaux distincts mais çà ne fait pas beaucoup de différence. Vous pouvez sans soucis aller prendre une douche en cours d’écoute, vous ne raterez pas grand chose. A la limite, çà s’emballe un peu à 5’30 » sur le troisième morceau, « Annapurna », mais çà ne dure pas longtemps.

Et pourtant…

Pourtant Al Cisneros et Chris Hakius réussissent une fois de plus à nous hypnotiser durant 45 minutes qui en paraissent 3 et on émerge désorienté avec une seule envie, réappuyez sur « play » et replonger. Avec seulement une basse au son hyper-travaillé et une batterie épileptique (l’absence de guitare passe carrément inaperçue), OM nous fait vivre ce qui s’apparente plus à une expérience mystique qu’à l’écoute d’un album. Cisneros récite plus qu’il ne chante des paroles au sens obscur. C’est répétitif, lent et lourd sans jamais être indigeste et même très abordable pour ceux que le mot « doom » effraye. Le tout est produit de façon magistrale par l’inévitable Billy Anderson, déjà présent sur les albums de Sleep (s’il compte sur eux pour gagner de quoi payer son loyer, il est mal barré).
On se demande néanmoins ce que nos deux lascars nous réservent la prochaine fois. Rendez-vous en 2012 pour de nouvelles aventures.

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