Orange Goblin – Healing Through Fire


Orange Goblin - Healing Through Fire

6e plaque pour les gravos du pays de Sa Majesté et un beau retour aux sources point de vue riffs: spontanéité et envoi direct en plein dans la face. Ca part sur un effet de wah-wah qui annonce la couleur très rapidement dans un élan 100% rock pour aboutir aux vociférations si typées et identifiables du géant Ben descendu de sa montagne pour l’occasion.

Ok, rien de neuf sous le soleil mais c’est quand même toujours aussi bon. Faut croire que ces groupes prennent un malin plaisir à retourner aux sources et à l’énergie vibrante de leurs premiers albums.

La voix est toujours rageuse et les paroles, on l’aura deviné, étrennent toujours les thèmes des 5 premiers albums du Sab. Je me suis demandé pendant pas mal de temps comment cette voix pouvait coller aussi bien à la zique d’OB. Outre la personnalité et la présence du frontman, je pense que cela vient de son côté étouffé (entendez par là en termes de basses fréquences propres au stoner).

A leur écoute, on pense toujours à la gomme des pneus sur le bitume, aux moteurs surgonflés, à la bière fraîche qui coule à flots, au whisky frelaté, aux filles faciles et autres clichés rock. Pas très original me diront certaines et certains mais quand on est mordu du style, il est difficile de ne pas y succomber. J’ai oublié de mentionner qu’un cuir et un jeans crades sont de rigueur (n’ayez pas l’air d’un yéyé).

La 4e chanson et son riff hypnotique nous offre une vision plus carrée du groupe mais ne tarde pas à digresser dans le groove au fil des minutes. La 6e plage au titre éponyme est une petite perle façon Orange Goblin toute en puissance et en parfaite maîtrise des petits contre-temps si doux à l’oreille. OB s’offre même un petit interlude acoustique et on pense au Planet Caravan du Sab. Cependant, n’allez pas penser qu’il s’agisse de plagiat. On finit aussi avec un long morceau blues qui dégénère en disto sur la fin (dur de se retenir avec une telle bande de gaillards) avec de l’harmonica pour l’occasion.

Enfin, il est à noter que le son du groupe est plus produit et révèle un mix plus clean que sur The Big Black par exemple. Il en ressort d’ailleurs plus de dynamique même si cela risque de déplaire aux fans de la 1ère heure. Mais je crois que je vais trop loin dans mes suppositions car cet album vaut vraiment le détour. Pour celles et ceux qui hésitent encore à se le procurer, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

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