Vieux routier de la scène italienne, le chanteur bassiste et claviériste Paul Chain, aidé par Alex Vasini à la guitare et Danilo Savanas à la batterie et aux percussions nous offre une nouvelle improvisation en deux actes. Il prolonge ainsi la pièce précédente qu’il nous avait livré en 2001 sous le nom de « Sign from space ». Le lien entre les deux disques est évident. On est loin d’un quelconque sabir expérimental. Seul le langage phonétique utilisé par Chain, dont le ton est par ailleurs assez proche de Dave Wyndorf, reste mystérieux. Ce disque nous propulse une fois encore au centre d’une expérience psychédélique particulièrement construite, dont on éprouve quelques difficultés à saisir le caractère non élaboré sur lequel il insiste pourtant dans le livret. Ce qui signifie manifestement que ces gusses sont très balaises. Paul Chain et son équipe comptent probablement parmi les prolongateurs les plus efficaces de l’héritage Hawkwindien. Avec l’énorme avantage de le restituer sous une forme plus épurée et nettement plus cohérente, tout en affirmant sa propre originalité en prenant appui sur un groove stellaire. Ce disque est la confirmation supplémentaire d’un immense talent. Gorgé de spatialité. Totalement hypnotique. Sidéral. Paul Chain EST l’Astroman. L’Aerospatiale et la Nasa l’ont dans le baba. Cool !
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