Ça y est, Victor Griffin confirme définitivement son retour. Pour ce second album, il s’est acoquiné avec rien moins que Wino, monstre sacré du stoner doom (qui est hélas déjà reparti). Donc pas un, mais deux guitar heroes, par ailleurs également vocalistes hors pair. Excusez du peu comme on dit. Et quand ça vous pète à la gueule ça fait mal ! Héritage sabbathien incontestable. Mais c’est tellement bien fait que c’en est un régal. Une splendeur. Ce disque est d’une fluidité absolue. De vieux routiers qui font leur miel du meilleur de la tradition heavy qu’ils ont eux-mêmes contribué à édifier. Les solos que les deux gaillards nous décochent à tour de rôle sont simplement prodigieux. Eblouissants lorsqu’ils les croisent. De la plus parfaite impureté. Totalement assumée. Car Wino et Griffin ont l’honnêteté de ne pas se raconter d’histoires. Ils savent mieux que quiconque qu’ils sont des héritiers. Qu’ils ont une dette envers Iommi et Ozzy. Ils ne la nient pas. Ils leur rendent hommage et s’imposent à leur tour comme des modèles d’excellence. En toute humilité. Tels d’infatigables artisans. Sans cesse ils polissent leurs riffs, les raffinent, pour les rendre plus puissants et plus efficaces. Ce disque est une leçon magistrale administrée par des maîtres du genre. On s’incline et on dit merci.
(Pour donner votre note,
cliquez sur le nombre de cactus voulus)
Laisser un commentaire