Qu’on se le dise, Jelle et son label Electric Earth sont les nouvelles figures à suivre dans les sphères musicales européennes qui nous réunissent ici.Déjà trois sorties : un groupe confirmé (Eternal Elysium) et deux merveilles en guise de découvertes : les monstrueux Black Pyramid ( mes chouchous, les futurs remplaçants de Sleep) et maintenant Sardonis qui, ceux-ci, sont bien de chez nous, enfin de Belgique plus exactement. Un duo qui lorgne vers les contrées instrumentales d’un Karma to Burn, du premier ep des anglais de Capricorns ou encore de groupes riffeurs sans chant qui ont marqué mes esprits comme Dragon Green, Balero ou Electric Magma, avec une touche de noirceur en plus.
Le son est gras, lourd et pourtant d’une terrible pureté. Le tempo s’amuse avec nous, passant de passages endiablés à de purs coups de boutoirs lancinant et sournois. Comme dans les groupes précités, une seule règle est de mise : le riff. Au loin les ambiances et les compositions compliquées, tout se passe au niveau d’un headbanging furieux au fil des mesures qui s’enchaînent. Pas un moment de répit et s’il ne s’imposait de flipper le 7”, les 4 titres ne feraient qu’un, foutrement heavy.
Un excellent amuse gueule avant la sortie en 2009 du plat de résistance, soyez prévenus !
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