Je vais pas en faire des tonnes avec cette chronique. Shame Club n’est pas un groupe qui rentrera au Hall Of Fame, et cet album, modeste, est juste une petite pépite sans prétention. C’est un album de rock, du gros qui tâche, imprégné de boogie rock, veine sudiste légèrement marquée, mais surtout bien ancré dans une tradition de rock britannique fin 70/début 80, quand c’était fun et débridé. Du travail d’artisans, de l’ouvrage de passionnés, le travail de 3 lascars qui jouent de leur instrument les yeux fermés, sur des scènes sentant le houblon, différentes tous les soirs, et qui écoutent des vieilles cassettes audio dans leur van en route vers leur concert suivant. Vous l’aurez peut-être oublié dans 2 ans, ce disque, mais quand vous le ressortirez, plein de poussière, pour le réécouter, vous vous le direz à nouveau : “putain, c’était bon, ce truc, ça s’appelait comment déja ?”.
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