Facile de résumer de disque, il se compose de tous les éléments assurant un bon disque de stoner/doom. Il représente à tel point la quintessence du genre qu’il fait partie de mon top 10 personnel depuis déjà moult années sans avoir perdu la moindre place, si cela peut servir de gage de qualité.
A ne pas confondre avec ses deux homologues américains, dont celui officiant dans un registre sludge à l’humour décalé façon Anal Cunt et responsable d’innombrables morceaux sur une montagne de supports divers et variés, ce Sloth anglais n’a sorti que cet unique album. Pour la petite histoire, il compte dans ses rangs le bassiste Will Palmer, co-gérant du label de Lee Dorrian (Cathedral), celui qui met les disques dans les colis que vous commandez chez eux. Il fit courir autrefois ses doigts boudinés sur son manche (de basse, voyons) pour le compte d’un obscur groupe doom du nom de Mourn.
Je parlais il y a un instant des qualités de The Voice Of God. Elles sont simples :
Ce groupe joue d’une façon ultra lourde. La production est dantesque, plombée et bourrée d’effets cosmiques totalement planants. Ces mecs jouent comme s’ils étaient le Sabb’. Ca riffouille comme aux grandes heures de Iommi et sa bande, entre gros morceaux avec une de ces patates, moments plus bluesy, voir carrément lysergiques, intervenant même un interlude instrumental où on frôle le génie en quelques misérables notes. La basse est caverneuse, la batterie survoltée et totalement claquante, les guitares plombent l’atmosphère avant de partir en grosses volutes fuzz, et la voix, qui va plutôt chercher ses influences du côté de l’école américaine( Trouble, St Vitus) que de celui d’Ozzy, colle parfaitement à l’ensemble. Une fois dans l’album, on n’a plus qu’une seule envie, se balancer en rythme.
Gros morceau que ce disque. On regrette une chose, une suite qui ne cesse d’être évoquée puis repoussée. En espérant qu’ils ont gardé la même verve musicale en 6 ans de silence discographique.
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