OK, pas d’esbroufe, ne surtout pas tourner autour du pot, tout est là, dans ce ‘Dig the ride’ qui ouvre le bal : en trois secondes chrono, c’est un mur de grattes qui nous assaille, sur lequel déboule une lead guitar imparable, relayée par un chant qui, s’il n’est pas techniquement transcendant, fait vraiment chaud aux oreilles. Alors tout est dit ? Oui et non. D’abord, il y a cette section rythmique qui déborde de groove (‘Meanspirit’, ‘Box full of dirt’) et cette machine à riffs énorme qui apporte une teneur bien heavy à l’ensemble (‘Stab your back’, ‘Firefight’), mais l’ajout de cette merveilleuse guitare lead, ces soli aériens distillés avec grâce (si si !), ajoutent vraiment une texture originale et vraiment heureuse à l’ensemble, alternant ses apparitions avec des lignes vocales qui savent donc aussi se rendre discrètes parfois pour mieux laisser parler la poudre, bref, un principe d’alternance chant/guitare qu’on retrouve (dans le principe au moins) chez les plus grands blues men. Du grand art en tout cas. Mais point trop de subtilité non plus, ne vous méprenez pas, les bougres n’hésitent pas à se ruer dans des morceaux tendance punk-rock plombé de Motörhead quand le cœur leur en dit, pour la plus grande joie des petits et des grands.
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