Sons Of Alpha Centauri – Sons Of Alpha Centauri


Sons Of Alpha Centauri -– Sons Of Alpha Centauri

Oyé les amis du stoner instrumental ! Le quatuor londonien nous livre son premier long format qui fait suite à une démo sortie en deux-mille-quatre ceci juste avant de commettre ces prochains temps une œuvre ‘néoclassique’ (dixit le dossier de presse) à paraître sous le nom de ‘Thread EP’ avec cinq titres au sommaire.
Au menu de cet album : douze plages de stoner entièrement instrumental pour plus d’une heure de musique très homogène. Auteur de déjà trente-quatre compositions, le groupe les numérotants à la matière de Karma To Burn, mais la comparaison avec le trio étasunien s’arrête là, nous avons droit cette fois-ci à 2, 14, 15, 26, 23, 25, 28, 21, 9, 31, 8 et 34. Ces plages ont toutes un sous-titre et là je me bidonne un peu en lisant dans la bio que le groupe les numérote pour, je cite, ne pas compromettre l’intégrité artistique au profit du gain commercial et patati et patata… enfin bref on passe là-dessus et on s’intéresse justement à l’aspect artistique de cette plaque.
Tout d’abords, au niveau de son emballage, ce skeud est une réussite de packaging pas vraiment épuré, mais très élaboré et je ne vais pas bouder mon plaisir en voyant le chemin parcouru depuis l’apparition du cd argenté bien encastré dans son boîtier au fond noir et son livret nous expliquant la codification AAD, DDD, ADD etc… Ce bijou trône dans son écrin de toute grande classe avec impression sur papier gaufré et insert opaque dans un style qui me rappelle un peu ce que nous livrent parfois les résidents d’Hydrahead.
Pour le côté musical, qui est quand-même un peu l’essentiel, je dirai que les amateurs de Monkey 3 ou de 35007 devraient largement s’y retrouver avec cette production bien aérienne comme il faut, mais qui ne verse pas trop dans les plans babas en conservant juste ce qu’il faut de brutalité. L’ombre de Pink Floyd de la grande époque plane aussi sur cet opus de plus d’une heure au cours duquel ces Britanniques déploient toute leur énergie et leur savoir-faire musical pour faire hocher notre nuque avec des joyaux tels que ‘23’ qui est une magistrale démonstration de montée en puissance d’un riff qui tourne à l’instar de sa petite sœur ‘9’.
Le groupe s’égare parfois sur les rivages de fleuves un peu moins séduisant comme sur ‘8’ qui a un rendu très rock progressif ou ‘25’ dont le riff de base féroce s’égare un peu au milieu d’une joyeuse pagaille qui est accentuée par l’ajout de breaks et de plans pompiers qui me rappellent les guitar heroes de naguère et leurs fameuses permanentes. Quand elle se laisse aller dans son créneau un peu plus rigide, avec des rythmiques métronomiques, une basse vrombissante bien mise en valeur par le mix final et des guitares distordues bien acérées, la formation explose avec ‘2’, ‘26’ ou ‘21’ qui frappent juste et pile poil où il faut !

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