On sent chez les normands de Sons of Apache l’envie de bien faire. Du kit promotionnel reçu (bio, stickers, démo) à l’écriture des compos, il ressort du combo une énergie à faire pâlir de honte une batterie d’Iphone.
L’EP sorti en 2013 par l’entremise du label Nek-ros se compose de 5 titres aux influences variées, le groupe se réclamant aussi bien de Karma to Burn que de Tool ou Jimi Hendrix. Bref ça brasse large et c’est ce qui perd un peu les compos. L’ensemble mériterait un travail d’épure un peu plus poussé à mon sens. On se retrouve avec du bon riff stoner, celui de « Mammoth » par exemple mais certains choix me font sortir du morceau (traitement de la voix, solo de fin). « Amnesty for the green sun » mérite le détour avec son délié de guitare et son jeu de batterie qui traîne du côté du « Whitewater » de Kyuss. Le morceau trouve aussi son sens dans l’équilibre du mix où la basse ronfle plus que sur les autres morceaux et c’est tant mieux tant elle semble esseulée par moment. Depuis un an le groupe doit dérouiller ces titres sur scène et nul doute qu’ils ont pris de l’épaisseur.
Il sera intéressant de suivre l’évolution de Sons of Apache quant à l’écriture de leur musique. A l’image de « Amnesty for the green sun » qui est limpide dans sa construction, dans la volonté de ne suivre qu’une ou deux idées par titre, leur musique mérite cette simplification. Car lorsque les musiciens parviennent à cet équilibre, on se laisse volontiers porter par leur univers.
Par là: http://sonsofapache.net/node
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