S’il ne fallait citer qu’un avantage de Spiritu, c’est qu’au moins les choses sont claires dès les premiers accords : le groupe se situe dans la tendance ‘traditionnelle’ du stoner rock, prenant le meilleur de ce qui se fait ici ou là, le teintant d’un parfum doom fort bienvenu, pour un mélange très réussi. Les duos (duels ?) de guitare sur fond de basse groovante et ronflante remplissent bien leur office, et les morceaux, ressemblant souvent à de longues jams (souvent proches des dix minutes de longs !), sont planants à souhait. Le chant est puissant, rocailleux et chaleureux comme on l’aime, et l’ensemble est servi par une production exemplaire (ce n’est ni plus ni moins que Jack Endino – Nirvana, Soundgarden, Mudhoney – que l’on retrouve derrière les potards). Spiritu caresse dans le sens du poil, leur musique sent le souffre et le vent chaud du désert. Bref, un album très recommandable.
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