Stöner – Stoners Rule


Kyuss bien entendu, Mondo Generator évidemment, mais aussi Kyuss Lives !/Vista Chino. Bref, Brant Bjork et Nick Oliveri n’ont jamais cessé de se croiser durant leur carrière. L’un accompagnant l’autre et vice-versa pour de multiples projets et tournées dont le point commun si l’on devait le trouver se résumerait en un mot : stoner.
Les deux compères accompagnés de Ryan Güt à la batterie (qui joue avec Brant depuis quelques années) se réunissent une fois de plus pour un nouveau projet au nom qui est donc plus qu’évident : Stöner.
Enfonçons le clou en vous donnant le titre de l’album : Stoners Rule.

La découverte n’est pas totale puisque cette sortie suit celle du Live in the Mojave Desert / Volume 4 avec au final le même contenu. Si d’ailleurs vous avez investi (à juste raison) dans ce Live, la version studio n’apporte pas de plus-value particulière et elle n’est pas forcément indispensable, soyons honnête. Dans le cas contraire, si vous n’avez pas été conquis par le live au point de l’acheter, difficile de vous convaincre que la version studio est un incontournable.
Mais revenons dans la configuration classique d’une chronique d’album, faisons comme  si je devais vous convaincre de la nécessité impérieuse d’investir quelques euros dans l’achat de cet album.

Pour commencer, les compos sont assez bien foutues. On reste sur du basique en la matière avec la touche Brant Bjork hyper présente mais c’est dans ce que Mr Cool a pu sortir de mieux depuis longtemps. Ne minimisons pas le rôle de Nick qui a su apporter sa patte plus ou moins reconnaissable (« Evel Never Dies ») pour donner un petit côté plus authentique. On est donc avec une série de titres qui installent tranquillement des riffs guitare et basse assez sympas et qui vous feront à coup sûr dodeliner de la tête (c’est le headbang des presque 50 piges). Cinq des sept titres tournent au-delà des cinq minutes (avec le dernier dépassant le quart d’heure). Le trio prend donc son temps pour placer son jeu, nous laisser entrer dans le rythme et profiter. « Nothin’ » et « Evel Never Dies » sont plus directs et assez bien pondus, le deuxième en particulier qui lorgne du côté punk. Finalement, c’est assez varié et ça s’enchaine très bien.

La production de son côté est dans la moyenne de ce qui se fait maintenant, c’est-à-dire sans fausse note. J’ai une préférence pour la prod de l’album live (surtout sa version vidéo) qui met un peu plus la basse devant avec un son plus brut mais le tout est quand même bien ficelé dans cette version studio.
Stöner nous offre donc avec Stoners Rule un disque de… Stoner bien sûr dans son approche la plus simple, la plus pure. On ne recherche pas la fulgurance mais juste l’envie de se faire plaisir. Pas de solo démoniaque, pas de changement de rythme hallucinant, pas d’envolée lyrique, non, juste de la musique à la cool, qui sonne bien et qui fait plaisir.
Ne cherchez pas ici un album révolutionnaire qui écrit un nouveau chapitre de l’histoire du genre. C’est juste trois potes qui n’ont plus rien à prouver et qui s’amusent avec un album qui définitivement est assez réussi.

Note de Desert-Rock
   (7.5/10)

Note des visiteurs
   (6.11/10 - 9 votes)

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