Stonewall Noise Orchestra – The Machine, The Devil & The Dope


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Tel un « Big Bang » temporel, Stonewall Noise Orchestra est de retour avec un cinquième opus s’intitulant The Machine, The Devil & The Dope. Amis du bon gros Rock-Metal des plus alternatifs et amoureux des solos fins, la route vous est toute ouverte.

Le quintuor nous offre un confortable panel de neuf morceaux formidablement bien construits d’un point de vue sonore. En effet, la production studio est très propre, bien ficelée et on s’attache très vite aux dynamiques du son. De plus, on apprécie le fait que le voyage se prolonge pendant près de quarante minutes, ce qui s’avère être de plus en plus rare aujourd’hui. Ainsi, on obtient une bonne voix rock’n’roll, des instruments carrés avec une bonne mise en avant des guitares : une production des plus classiques pour une efficacité au rendez-vous.

Mais alors, qu’en est-il de la forme de cet album ? Autant dire que l’ensemble demeure très proche de ce qu’on peut déjà entendre dans ce genre musical : pas de réelle volonté de réinventer, mais pourtant, on note une touche d’originalité. En effet, le choix d’alourdir des titres tels que « I, The Servant », qui est une grosse pépite, détache un peu plus la base rythmique (basse/batterie) du reste, ce qui provoque une charmante tendance au bon gros groove. Et ce doux caractère se retrouve tout aussi bien dans « Welcome Home », qui est THE morceau de la galette avec un clip qui reflète bien leur univers, que dans « Superior #1 » : une grosse tuerie rythmique et mélodique.

Néanmoins, on dénote parfois un certain manque de subtilité dans quelques morceaux tels que « On A Program » ou encore « Into The Fire » pour ne citer qu’eux. D’ailleurs « Stone Crazy » marque bel et bien le fossé entre ces deux positions musicales : d’un côté, on apprécie vraiment l’aspect clair et limpide du titre, et en même temps on a l’impression qu’il manque quelque chose pour en faire un gros monstre Stoner. Mais, il ne faut pas se reposer uniquement sur ces bémols, car s’il y a parfois un manque d’innovation, il est évident que The Machine, The Devil & The Dope reflète une très bonne cohésion de groupe comme l’attestent les morceaux « The Fever », qui est une très bonne mise en bouche, et le dernier titre (portant le nom éponyme de l’album).

Ce cinquième album est donc une bonne occasion pour découvrir ou redécouvrir SNO dans de très bonnes conditions. Car même si parfois on aurait apprécié un peu plus de prise de risque, cet opus entend tout de même rafraîchir les rangs de l’univers Rock-Metal.

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