Strauss, le plus européen des groupes anglais, revient avec un excellent deuxième EP autoproduit intitulé Luia, tantôt abrasif, tantôt fuzz, tantôt ___________(<= insérer un adjectif de votre choix). En seulement cinq titres, ce véritable melting-pot musical (à l’image du melting-pot culturel qu’est Strauss) va mettre tout le monde d’accord.
Cinq titres donc, et cinq univers différents avec, comme point d’orgue, une incantation aux Dieux des riffs tranchants en fonte, nommée « Eclipse » et qui vient (tout est relatif) faire de l’ombre pendant près de huit minutes aux autres titres de Luia, notamment à l’étonnant « 2015 » dont l’intro de basse sonne comme à cette époque bénie du début des 90’s où Flea et Robert Trujillo portaient encore bien haut l’étendard du funk-rock.
Une belle découverte que Strauss donc. Comme quoi la traversée du channel par des migrants peut avoir du bon !
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