Décidément, Clutch fait l’actu en ce moment : lives en veux-tu en voilà, albums, projets parallèles… Ainsi, pendant que ses collègues s’amusent dans leur groupe instrumental The Bakerton Group, Neil Fallon s’en va apporter ses vocalises à un nouveau projet, accompagné pour ce faire de potes issus de CKY, Fireball Ministry ou Puny Human : The Company Band.
Difficile de se faire une opinion tranchée sur un groupe à l’écoute de 4 malheureux titres sur cet EP dont le design rappelle avec émotion les “messages à caractère informatif”. Le premier titre, “The company man”, aux paroles gentiment cyniques, est celui qui ressemble le plus à Clutch, en plus direct, moins groovy. Excellent toutefois. “Fortune’s a mistress”, mid-tempo lancinant, ne fait pas baisser le niveau. Avec “Spellbinder”, le groupe propose probablement son titre le plus faible, avec un refrain un peu téléphoné (un clavier un peu dispensable sur ce titre). “Heartache & Misery” vient cloturer cet EP sur un tempo lent, emmené par un lead de guitare lancinant, et une ryhtmique un peu plus groovy (bien portée par la basse ronflante de Jason Diamond, de Puny Human).
Au final, le fan de Clutch appréciera cet EP sans forcément le trouver génial. On pourra décrire cet essai comme une version plus “propre” de Clutch, moins graisseuse, plus “rock indé” peut-être, même si l’étiquette n’a aucun sens. En tout cas une écoute bien agréable, et 4 titres très diversifiés, qui nous donnent envie d’en entendre plus.
(Pour donner votre note,
cliquez sur le nombre de cactus voulus)
Laisser un commentaire