The Quill – In Triumph


The Quill - In Triumph

Voilou la nouvelle galette de The Quill. Dès les premiers accords, pas de doute : le quatuor suédois confirme avec « In Triumph » son statut de groupe hors-normes, hors-modes aussi.

Ceux qui, comme moi, ont adoré leur précédente offrande, « Hooray ! It’s a deathtrip », retrouveront les éléments qui rendaient ce groupe si « attachant » : ce mélange effronté de hard rock des années 70 et des années 80 est, si vous y réfléchissez bien, relativement inédit ! Mélanger ainsi le goût du riff roboratif, bien balancé par des lignes de basse « molletonnées » (voir « Slave / Master »), et ce chant typiquement hard 80’s, c’est un mix audacieux qu’on ne trouve pas vraiment ailleurs aussi bien exécuté. Du coup on se retrouve avec une base instrumentale remarquable, maîtrisée (la structure Zeppelinienne ou Sabbathesque de l’ensemble apporte en cohésion et en efficacité dans la compo), et le chant de Magnus Ekwall, d’une puissance remarquable, ajoute cette touche 80’s, presque 90’s parfois lorsqu’il se rapproche du grand Chris Cornell (« Man in mind »).

Des grands groupes de cette époque, The Quill a aussi acquis ce goût de la compo léchée, bien produite, bien efficace, droit à l’essentiel, sans rien « qui dépasse ». Attention, le groupe ne se prive pas d’aménager un petit break pour permettre à Carlsson de coller un petit solo de gratte, ou à Ekwall l’occasion de montrer son potentiel autant sur des passages lents que sur des fulgurances « haut perchées (« Yeah », remarquable pour tous ces points). Notons aussi cet « électron libre » qu’est « Trespass », un titre dont la base musicale n’aurait pas dépareillé sur un album de leurs furieux compatriotes de The Amesome Machine ou Sparzanza, par exemple, alors que le chant aurait pu être éructé par un Vince Neil sous amphét’ ! Dit comme ça, ça fait drôle, mais écoutez voir : efficacité garantie !

Le groupe alterne ainsi les chansons sur des tempos différents, mais ne verse jamais dans le « hors sujet ». Ca reste heavy, tout du long, et ça n’est jamais ennuyeux, même au bout de nombreuses écoutes (merci à la prod très « rentre-dedans » de Tommy Newton). Bref, cet album est fortement recommandable pour ceux qui apprécient le stoner non pas uniquement pour ce qu’il est devenu depuis la fin des années 90, mais aussi pour les influences dont il est le résultat.

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