FREAK VALLEY – Jour 2 (Orchid, Monkey 3, Horisont,…) – 5 juin 2015 (Netphen, Allemagne)

Comme la veille, il fait monstre beau et chaud en ses terres agricoles (et certaines auraient mieux fait de chercher un peu d’ombre, mais nous n’allons pas balancer) et le bar à cocktail – situé dans un sauna, normal ! – vend désormais de la crème solaire en plus des breuvages et des clopes. C’est parés de lunettes de soleil, de couvre-chefs ainsi que gluants de crème que le public converge sur les lieux du festival. Les bourgeois que nous sommes (pour rappel nous étions à l’hôtel) croisent donc les campeurs effectuant le cérémonial du matin (qui consiste en gros à se rendre aux lieux d’aisance, aux douches gratuites à dispo, aux caravanes de bouffe et de revenir au camping). Le résumé en images animées est disponible en bas de page. Bref, alors que ça déjeune à la bière – ben quoi nous sommes en Allemagne ! – nous traversons le site du festival afin de rejoindre la petite scène inutilisée la veille.

C + C = MAXIGROSS

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C’est sur cette petite scène minuscule dans un recoin du site que les hostilités du jour commencent, aux aurores (avant midi, quoi). On a passé la journée d’hier à se demander à quoi servait cette scène, nous apprenons qu’elle accueillera les deux premiers groupes du jour… Quel intérêt ? Pourquoi ne jouent-ils pas sur la main stage ? Bref, nous voilà donc tout disposés à découvrir le groupe du jour, au patronyme alambiqué peu propice à une mémorisation rapide (gageons que les gars se sont reportés sur ce nom étrange suite au constat que leur choix initial « Total Fucking Destruction » était déjà pris…). Le trio au look mi-plagiste, mi-bobo hippie propose une sorte de pop-rock sans beaucoup de relief, nous servant une bande son mélangeant aléatoirement des relents des Beach-Boys, de Nada Surf, de Terrorvision, etc… Le soleil cognant déjà très fort, nous choisirons d’aller nous poser tranquille sous une tente en entendant de manière assez lointaine les volutes sonores pas désagréables des italiens… Pas d’excès de zèle inconsidéré, un festival, c’est aussi une question d’endurance !

FREEDOM HAWK

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Deuxième formation de la journée – et ultime du jour sur la petite scène – , le trio US se met rapidement en place afin de débuter son show à l’heure du déjeuner. Nous remarquons rapidement que nous ne sommes pas les seuls à attendre ce groupe dont la nouvelle pièce « Into Your Mind » a été notre bande-son durant les trajets motorisés de ce long week-end. Cette plaque – disponible au stand du groupe – nous ayant pas mal fait penser à Black Sabbath (période Ozzy, surtout pour la voix), nous avions hâte d’entendre ce que ces arrangements allaient donner en live et nous allions être bien servis. Durant presque une heure, les natifs de Virginie vont nous rassasier d’un heavy-rock bien fuzz et nous faire penser par moment à leurs homologues de la Côte Ouest, Fu Manchu. Le rendu scénique était donc plus rentre-dedans que ce que laissait penser la production léchée de leur nouvelle production.

Les deux types aux Gibson – dont un arborait fièrement un t-shirt de Dozer – se sont tortillés durant la totalité d’un concert mené pied au plancher. En point d’orgue une version hyper rapide de « Journey Home » tirée de leur nouvel opus. Trop rapidement, le groupe rembarque son matériel au terme d’une prestation sans faute dont le seul bémol sera le placement trop tôt sur l’affiche, mais ça ils n’y peuvent rien. Par contre, il a été très apprécié de les découvrir dans une configuration presque club à hauteur de bipèdes.

BRÖSELMASCHINE

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Après une telle claque prise sur la mini-scène, on se dit que le groupe suivant, qui bénéficie du « luxe » de la main stage, doit assurer velu, et c’est la bave aux lèvres que l’on se précipite dans la fosse. Faut dire que le vieux kraut rock grossièrement psyche et bluesy du combo teuton n’a jamais fait partie de notre background musical… et avec le recul, ce n’est pas vraiment un regret profond. Le set des ces vieux tromblons (le groupe a commencé en 1969 !) est long (pourquoi 1h05 de jeu tandis que tous les groupes avant et après eux n’ont que 45 min ??) et plutôt décalé. Le batteur a un kit de batterie deux fois plus chargé que celui de Mike Portnoy, la chanteuse-potiche passe 90% du temps à danser nonchalamment, le guitariste court hors de scène dans le public pour voir ses copains dérouler une jam indigeste de plusieurs minutes avant de remonter sur scène, etc… Étonnamment, cette musique de vieux hippies semble rencontrer un certain succès auprès du public… Une question de culture sans doute !

SEEDY JEEZUS

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On entendait vaguement parler de Seedy Jeezus depuis une paire d’années comme d’un groupe intéressant en provenance d’océanie. Il ne nous faut pas longtemps pour commencer à apprécier l’énergie et la qualité du trio, manifestement très heureux et reconnaissant d’être là. Les trois musiciens sont à fond, et déclinent de A à Z le mode opératoire du parfait combo de hard rock psyche : très largement instrumentale, chargée de soli remarquables de Lex Waterreus, la musique des trois mal lascars mal dégrossis de Melbourne  fait très vite pas mal d’adeptes dans le public, bien fourni. Faut dire que les trois barbus savent tenir une scène : la section rythmique fait plus que le job sans oublier d’interagir avec le public, laissant à Waterreus le soin d’occuper l’espace « lead », en vocal ou en six-cordes. On n’est pas loin de penser occasionnellement à la grâce d’un Mos Generator en live (il n’y a pas que la pilosité faciale qui nous rappelle le groupe de Tony Reed) tant le groupe semble y évoluer comme si c’était son unique biotope. Porteur d’un unique album et d’une ribambelles de EP et splits divers, le groupe fait la part belle à sa nouvelle production dans une set list qui laissera de très bons souvenirs.

TRAVELIN JACK

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Le quatuor berlinois jouait déjà son rôle d’OVNI dans le line-up du Desertfest Berlin, les voilà jouer le même rôle aujourd’hui : que fait un groupe de glitter/glam rock revendiqué au milieu d’une affiche de pur stoner psychédélique ? Bien peu préoccupés par cette question, les quatre maquillés déboulent comme des tornades sur scène bien décidés à botter des culs. Faut dire qu’ils n’ont pas à rougir de leurs hymnes directement issus des tendances hard rock des années 70, qu’ils interprètent avec un talent certain et une énergie bluffante : sans une once de second degré, le groupe réussit l’exploit de ne jamais être ridicule, emportant les potentiels sarcasme via un amour sincère pour le genre musical qu’ils incarnent avec quelques couches de mascara et de fringues flashy. Même si la frontwoman exhubérante Spaceface emmène la formation en parfaite frontwoman, le reste du groupe assume pleinement leur rôle de showmen. Au final, un assez bon moment, même si les puristes que nous sommes aurions apprécié de voir ce créneau horaire attribué à un groupe plus dans notre veine musicale de prédilection.

SIGIRIYA

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A chaque festival sa découverte : la nôtre sera incontestablement Sigiriya, le groupe originaire du sud du Pays de Galles dont certains protagonistes présentent un CV plutôt alléchant. Le vocaliste se présente affublé d’un t-shirt d’une marque de sirop pour adultes débutant par Jack qui est fort prisée des rockers et dès les premiers accords, nous pensons à la scène de la Nouvelle-Orléans. Ce sentiment ne nous quittera pas durant le set des Britanniques (et nous ne serons pas les seuls à apprécier ce show) qui contraste fortement avec le groupe les ayant précédé au niveau du look. Le public, en général, ne nous rejoindra pas en masse durant ce set préférant aller se siroter une binouze ou faire la queue au stand de merch de Bröselmaschine qui peine vraiment à désemplir. Les bourrins que nous sommes s’en sont, par contre, payé une bonne tranche durant les quarante-cinq minutes les plus lourdes de la journée (le lendemain nous réservera aussi son lot de lourdeur).

Le concert très carré – et suintant de dessous les aisselles – du quatuor lui permettra de traverser son répertoire concis (deux plaques) de manière fort lourde. Les brûlots que sont « Freedom Engines », « Deathtrip To Eryri » ou « Tribe Of The Old Oak » écrasent leurs chattes sur scène. Le titre nous ayant le plus fait lever la cornette étant clairement « Whiskey Song » issu de leur premier opus « Return To Earth » ; c’est aussi cette plage qui transpire le son du Sud – et rappelle donc agréablement certaines formations de la scène de NOLA particulièrement Down –  qui a poussé les derniers timorés à entamer la danse de la nuque jusqu’au terme de cette prestation. Autant vous dire que nous nous réjouissons de la suite des tribulations de ces mecs dont la dernière production – « Darkness Died Today » – sortie l’an passé mérite carrément le détour.

SIENA ROOT

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S’il est un groupe qui rentre pile-poil dans la thématique du fest c’est bel et bien Siena Root : les suédois sont connus pour être l’un des jam-bands les plus performants, tout en se faisant rares sur les scènes européennes et mondiales. Sorte de groupe-projet-concept musical tournant autour de quelques musiciens « pivots », il semble que le quintette ait trouvé une certaine stabilité ces dernières années, notamment suite à l’incorporation de Jonas  Åhlen au micro : il faut dire que le grand échalas joue son rôle de frontman avec une énergie qui booste le reste de l’équipe, que l’on avait rarement vue aussi dynamique et enjouée ! Véritable machine à vibes positives tournant à plein régime, le premiers tiers du set est énergique  et envoie du groove par caisses entières à un public souriant, lui aussi. Une entame irréprochable, qui verra quelques mid tempo varier un peu les ambiances sur la suite du set, qui voit l’enthousiasme se résorber un peu sur la longueur. Mais globalement, on en a bien pour son argent avec les titres proposés : compos impeccables, soli délectables, leads de claviers vintage grande classe…  A l’image de ce « Between The Lines » issu du dernier album en date, Pioneers, qui offre une plateforme d’expression impeccable aux zicos, ou encore « Conveniently Blind » où même Åhlen se lâche complètement derrière son micro. Leur set se terminant cinq minutes avant l’heure limite, les scandinaves reviennent vite sur scène pour  nous balancer le groovy « Dreams Of Tomorrow », qui finit de faire bien danser un public à fond dans le trip. Une excellente prestation qui nous laissera un bon souvenir d’un groupe en grande forme.

DANAVA

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La bande de Portland s’installe plutôt tranquillement sur scène et se paie un long soundcheck peu en phase avec le style pratiqué par ce quatuor. Leur hard rock teinté d’influences bien garage nous rappelant plus une certaine spontanéité qu’un déploiement de sophistications techniques. Qu’importe, il fait encore monstre chaud dans l’enceinte du festoche et nous nous mêlons à la foule défilant sous les jets d’eau judicieusement installés par les organisateurs pour rafraîchir un peu tout ce beau monde, en attendant le son urgent des Ricains. Il ne tardera pas à jaillir de la sono une fois les mecs – finalement – en place. Ca débute tout comme d’hab avec eux (à fond donc) et le look de leur chanteur Gregory Meleney ayant chaussé ses lunettes miroir donnent un air de RAMONES  à ce début de show. Rapidement ça s’agite sur scène pour réclamer du son dans les enceintes et le set s’interrompt quelques instants suite à des problèmes techniques à la fin du premier titre. Loin les lunettes et redémarrage en fanfare pour le très groovy « Hemisphere Of Shadows » qui entame le déroulé d’un set sans encombre déployé pieds au plancher. Ca groove un max tandis qu’une partie de l’assistance se restaure (ou s’abreuve c’est selon). Le frontman, plutôt loquace, échange à plusieurs reprises avec l’auditoire sur divers sujets dont les salutations adressées aux formations amies qui se produiront le lendemain : Eyehategod et surtout Earthless (avec qui split fut partagé naguère) dont l’un des membres se produira avec un t-shirt de Danava environ vingt-quatre heures plus tard. Le groupe s’éclipsera après un dernier titre dédicacé par Gregory aux bikers comme le furent jadis son père ainsi que son grand-père. Encore une prestation de bonne facture qui augure bien pour la suite de la journée.

HORISONT

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Autre représentant de la vague « vintage rock » présent ce week end, Horisont est loin d’être le moins intéressant (suivez mon regard vers l’affiche d’hier pour les trouver…). Les suédois, fidèles à l’écurie Rise Above, viennent apporter une grosse rasade de vieux heavy rock en droite provenance des années 70, inspirés par les meilleurs groupes de hard rock de l’époque. L’on a vraiment l’impression d’être devant une superbe machine live, un groupe qui a arpenté les scènes européennes en long et en large, pour un resultat de pure efficacité. L’interprétation ne souffre d’aucune approximation et la fougue de nos jeunes scandinaves fait plaisir à voir, et emporte un public enthousiaste, qui profite du soleil qui commence à se coucher pour se masser devant la scène sous une température bien plus accueillante. Même s’il fait la part belle à son dernier véritable effort (dont le catchy « Writing on the Wall » et le terrible « Eyes of the Father » en clôture, propice à quelques joutes guitaristiques bien rock’n’roll) ainsi qu’au 7″ sorti récemment, le groupe va quand même piocher généreusement dans toute sa discographie pour le plus grand plaisir des afficionados – qui sont bien présents, à en juger par le nombre de personnes qui accompagnent Axel à voix haute sur les refrains. Petit cadeau bonus, on aura droit à deux inédits apparemment prêts pour le prochain album (scoop : ne vous attendez à rien de révolutionnaire si le prochain effort des suédois est dans la veine de ces deux titres). Une prestation de pur rock’n’roll, généreuse et franche du collier, qui nous aura mis en joie.

MONKEY3

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Après ce tour d’horizon, place aux sympathiques Helvètes avec qui nous avions déjà échangé la veille, tandis qu’ils assistaient au festival en spectateurs. Comme aucune tournée n’est prévue pour le moment, nos amis des bords du Lac de Genève en profitent pour se produire à quelques occasions lors d’événements particuliers. Loin d’être oisifs, ces garçons dans le brouillard ont ouvert pour My Sleeping Karma lors du vernissage de « Moksha », ils se sont produits à Genève avec les metalleux de Samaël qui fêtaient l’anniversaire d’une de leur pièce de choix et se produisent en sous-headliner lors de ce Freak Valley ; tout ça en ce début d’été. Ayant visiblement du temps à consacrer à la préparation de ce concert, ils ont mitonné dans leurs marmites magiques un set sur mesure pour l’occasion en raison du format imposé. C’est donc une heure pleine qui sera consacrée aux titres les plus rentre-dedans de leur répertoire. Ce qui ne change pas, par contre, c’est la mise en lumière des prestations de Monkey 3 : les photographes se sont arrachés les cheveux par grosses touffes alors qu’un show des plus puissants prenait son envol dans le crépuscule champêtre teuton.

Quand bien même leur ingé son maison est absent sur les dates actuelles (pour cause de transhumance sur les autres rives de l’Atlantique), le son des Vaudois – assuré par un vétéran de cette science – est au poil, ce qui compte énormément pour les formations instrumentales techniques dont le quatuor fait partie. Nous précisons ici à toutes fins utiles, que c’est eux-mêmes qui se sont chargés du soundcheck… Question setlist, le groupe a pioché un peu tous azimuts dans sa disco et nous attribuons une mention spéciale à « Pintao » et « Birth Of Venus » qui nous ont presque autant mis la gaule que l’incroyable « Jack » issu de la masterpiece « 39 Laps ».

Mission réussie au final puisque c’est soixante minutes à fond de rock psychédélique fort puissant qui ont été délivrées par les Suisses pour le plus grand bonheur des fans et aussi des vétérans hippies en transe sur les bords des premiers rangs. Nous pouvons déclarer que nous ne sommes pas les seuls à avoir apprécié ce concert merveilleux car un indice qui ne trompe pas nous confirmera rapidement que le premier groupe dont les posters étaient sold out au stand merchandisaing de nos amis graphistes français était justement Monkey 3. Longue vie à eux et vivement la suite de leurs aventures discographiques dont la prochaine étape est déjà en gestation (pourvu que le son plutôt que la gestation elle-même soit pachydermique).

ORCHID

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La bande de San Francisco – dont la nouvelle pièce repoussée plusieurs fois se fait attendre – officiait en tant que tête d’affiche de cette deuxième journée de festival. Ils bénéficiaient donc d’un temps de jeu plus long que les formations précédentes. Nous n’allons pas nous plaindre de cet état de fait, inconditionnels que nous sommes de cet ersatz des Black Sabbath des temps jadis. Comme la veille, le headliner a droit à des incréments supplémentaires au niveau lumières (ce seront les premiers à bénéficier des blinders surpuissant installés sur le haut de la structure vantant une manifestation réunissant « No Fillers – Just Killers ! ») et aussi à une mobilisation générale du public même si certains signes de fatigue (seulement ?) commencent à se faire ressentir. Les amplis Orange sont alignés à côté du backdrop et sitôt l’intro musicale (qui fait naturellement suite à l’annonce du groupe par le Guy Lux velu local) achevée, les Etasuniens attaquent avec « Helicopters » de leur court format à sortir « Sign Of The Witch ». Le titre n’a rien de révolutionnaire tout comme le morceau éponyme qui sera balancé plus tard dans le set. Les nouvelles plages alignées dans le setlist (trois sur les quatre) nous incitent à nous montrer plus compréhensifs envers l’épais bouquin recensant les textes qui a pris place sous le micro du chanteur.

Nous notons que les nouveaux titres imaginés par Orchid s’insèrent parfaitement dans la ligne du groupe et que nous pouvons donc nous réjouir de la suite de leurs productions musicales. Suite à la première mise en bouche, les Ricains vont taper dans un de leur standard imparable en live : « Mouths Of Madness » (tiré du même album). Le concert se déroule agréablement sans le moindre accro avec des moments plus intenses que d’autres : « Black Funeral » et « Capricorn » en faisant partie jusqu’à sa fin… ou presque. Alors que tout le sable à dispo dans le sablier s’est écoulé, le quatuor de chevelus se repointe sur scène pour un rappel. Les sourires ornent les visages alors que le dernier titre (« Wizard Of War » selon nos souvenirs) part un peu en sucette. Qu’importe, la prestation tant attendue du meilleur groupe du genre en activité a été d’excellente facture.

Le temps d’échanger nos premières impressions avec nos poteaux dans la place, nous décampons afin de nous consacrer aux impératifs techniques que nous nous sommes imposés et de pioncer aussi un peu pour être vigoureux dès le début des hostilités du lendemain.

[A SUIVRE…]

Chris & Laurent

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