Nebula, Sedulus, 12 février 2010, Underworld, Londres, UK

Il est 19H00 lorsque les portes de l’Underworld s’ouvrent pour la dernière date anglaise de la tournée de Nebula.

Sedulus entame le bal devant un parterre clairsemé de fans. Les portes ne sont ouvertes que depuis 15 minutes et il semble que seuls les proches du groupe sont là pour applaudir la performance. Le groupe jouera 4 morceaux, tendance stoner lourd, avant de laisser la place à Magna Saga.

Et quelle performance que celle de ce trio. Savoureux mélange de rock british, d’inspiration QOTSA-ienne et de plages stoners assez classiques avec une ligne de basse écrasant tout sur son passage. Le court instrumental qui a ouvert le bal, construit autour d’un riff monstrueux et d’une rythmique à faire palir le plus performant des pacemakers, a d’ailleurs parfaitement planté le décor. Je ne connaissais pas le groupe et j’avoue que ma déception du soir sera de ne voir aucun merchandising (et donc pas de CD) de ce trio prometteur. Affaire à suivre donc.

Rapide changement de matos et Nebula, les légendes vivantes du space-rock, montent enfin sur scène.
Le groupe construit son set autour de son dernier bébé, Heavy Psych (dont la quasi intégralité sera jouée ce soir) et y intercale des morceaux plus anciens. Entre les nouveaux et monstrueux « The Dagger » ou « The Other Side », la bande à Eddie Glass nous offre les très fédérateurs « Let it Burn », « Giant » ou encore « Smokin’ woman ». Bref, de quoi ravir le parterre de fans de space-rock présents ce soir.
Niveau performance scénique, il n’y a pas grand chose à dire. Le son est plus qu’excellent dans cette minuscule antre qu’est l’Underworld. Tom Davies assure tout en restant discret, tout comme le nouveau et talentueux Jimmy Sweet derrière ses fûts. Reste Eddie Glass, qui, dans son minuscule coin de scène, passera la soirée à faire l’amour à sa gratte : le sieur slide à tout va, part dans des plans de taping hallucinants et se contorsionne dans tous les sens, monopolisant ainsi l’attention des chanceux que nous sommes.
Déshydraté par tant d’efforts, et sous la chaleur accablante qui règne dans la salle, Glass interrompra le show à environ 3 quarts du set, juste le temps d’aller se chercher une bière. Le groupe quitte donc la scène et, une minute plus tard, Eddie reviendra seul avec son breuvage et nous offrira un magique « Decadent Garden » sans personne pour l’accompagner….avant que ses comparses ne reviennent et remettent la gomme pour 5 titres supplémentaires.
Il est près de 23H00 quand les lumières se rallument et qu’Eddie Glass nous invite à l’aftershow organisé pour l’occasion.

Stonerpope 

Laisser un commentaire

  

  

  

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.


Se connecter