Soirée à la cool ce vendredi soir à Bordeaux, concert à 19h30, après un apéro en terrasse peinard à l’occasion d’un crépuscule quasi estival, et découverte de ce bar bien sympa du côté de la Victoire, le Bad Motherfucker Pub, qui propose outre de bonnes bières, une arrière-salle sympa pour accueillir des concerts électrisés. L’escale parfaite pour cette micro-tournée (quatre dates dans le grand ouest) pour les deux groupes, venus grattouiller gratuitement (oui oui) les oreilles du public girondin, invités pour l’occasion par les Make It Sabbathy en mode “hors série”…
C’est les nantais de Inglorious Bad Stars qui ouvrent les débats dans un club qui commence à gentiment se remplir. Le groupe est plutôt jeune, et a jusqu’ici eu peu d’opportunités de s’exporter hors de sa Loire-Atlantique natale, il profite donc de cette opportunité pour exprimer son potentiel et son énergie. Musicalement le quatuor propose un set solide et généreux : ça joue bien, et la bonne humeur est là, communicative. Musicalement, les compos sont bonnes, les riffs taillent bien et les rythmiques tournent bien. On entend un peu trop souvent des plans emblématiques de QOTSA, mais ce n’est pas si mal intégré… Scéniquement, y’a de l’envie, mais ça reste un peu en retenue, sauf du côté de Maxime à la basse, qui a de l’énergie à revendre. Bref, un set sympa et apprécié !
Même pas le temps de siroter une bière que les premiers accords des Texas Chainsaw Dust Lovers retentissent dans l’arrière salle dédiée au concert. Autre ambiance, sur scène (et bim, mise en place d’un éclairage rouge, certes plus “théatral” mais un peu trop ennuyeux à l’usure sur un concert entier) mais aussi dans le public ! Clairement, il y a des amateurs de notre quatuor parigo-nantais ce soir. Et on les comprend ! Les Dust Lovers entament leur set pied au plancher et surprennent très vite par la solidité de leur set : c’est carré, mais pas dans le sens technique ou rigide du terme, car l’interprétation est toujours dans le fun. Les gars se font plaisir et nous font plaisir. Car là dedans, y’a aussi de la compo qui cartonne, comme leur courte discographie en comporte une palanquée (la présence de leur dernier LP, Film Noir, dans notre Top 2017 n’est pas le fruit du hasard).
A la fin du set (après une heure environ), les gaillards s’inquiètent du temps restant (couvre feu à 22h). Un quart d’heure ? Pas de problème, juste assez de temps pour faire monter les 4 potos de Inglorious Bad Stars pour un rappel chaotique (8 gars sur une si petite scène, est-ce que ça peut vraiment bien se passer ?) vaguement répété la veille, où vont se téléscoper des versions imparfaites mais enthousiasmantes de reprises (les Kinks avec “You Really got Me”, EODM avec “I Want you so Bad”, les Beatles, Kyuss…). Fun. Une excellente soirée.
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