Disengage – Application For An Afterlife


Disengage - Application For An Afterlife

Le premier véritable album de Disengage, Sorti sur le label Man’s Ruin quelques mois seulement avant qu’ils ne fassent faillite, n’avait vraiment pas eu la chance qu’il méritait. Du coup, le groupe l’a défendu sans relâche sur la route (surtout aux Etats-Unis…) pendant des mois et des mois, comme il se doit. Leur merveilleux gratteux rythmique, Mike Callahan (connu pour être aussi l’un des guitaristes du premier album de Hermano), quitte le groupe (en très bons termes) pour rejoindre un combo un peu plus « neo-metal », Earshot (un groupe qui rencontre un petit succès outre-atlantique).Le second album de Disengage qui nous intéresse aujourd’hui, « Application for an afterlife » est sorti de manière presque anonyme en 2004… au Japon ! Il trouve une distribution aux Etats-Unis 10 mois plus tard, et arrive enfin en Europe en février/mars 2005. Pas trop tôt !Car oui, on l’attend depuis bien trop longtemps cette galette ! Disengage est de ces groupes dont la filiation stoner n’est pas forcément évidente au premier abord, mais dont les fans du genre s’enorguillissent de les compter parmi leurs groupes préférés. Disengage est un groupe qui transpire la bonne zique, une machine à compos dantesques, un excellent combo à découvrir de toute urgence.Mouaip, un peu facile tout ça, ça manque d’arguments ! D’abord, dès les premiers accords qui jaillissent des haut parleurs (et ceci vaut sur toute la durée de l’album), on imagine les musiciens se « donner » à fond derrière leurs instruments comme personne : on imagine le hurleur Jason gueuler ses textes dans son micro comme un possédé, Jonathan Morgan marteler ses fûts jusqu’à en éclater ses peaux, et le guitariste et bassiste grimacer en poussant chaque corde avec une énergie et une furie qui rendent chaque riff plus puissant que le précédent. Vraiment, on sent cette énergie là derrière chaque compo.Les chansons, ensuite, sont excellentes, encore plus homogènes que sur leur première galette, qui était déja indispensable. Construites autour de riffs impeccables (puissants et immédiatement mémorables : cela devrait être la définition-même de tout riff !), les chansons sont toutes bien différentes, et néanmoins l’homogénéité de l’album n’en pâtit jamais ! Ceci sans doute grâce à une production impeccable d’abord, et au fait que Disengage ait trouvé un son bien à eux, mélange de batterie pêchue, de guitares puissantes mais claires, d’une basse prenant parfois des allures de gratte rythmique, et d’un chant parfaitement fondu dans le mix, tel un quatrième instrument. Mes morceaux préférés sont « Pharmacyland » en intro, pur brûlot metal, le lancinant « Fever Dreams » ou l’excellent « Love letter rough draft ». Trop nombreux en fait…Bon, je n’irai pas par quatre chemins, si vous aimez le stoner et les grosses doses de guitare metal (pas autant que High On Fire quand même, par exemple), ce disque est totalement indispensable. Sincèrement.

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