Tiens, des canadiens pour changer un peu. De quoi sont donc faits ces mystérieux Greenwood ? Que de la bonne viande, ma p’tite dame ! Pas de merdes chimiques dans la musique du quatuor : que du bon gros rock stonerien, tendance heavy bien plombé, gorgé de grattes vintage, se vautrant par moments dans des soli aériens et inspirés. Que du bonheur, quoi. Pour enjoliver un déjà fort plaisant tableau, le chant ajoute une touche mélodique forte à l’ensemble, tout en subtilité. Evidemment, le combo n’invente pas grand chose, et pourtant (et c’est assez rare pour être spécifié) on a bien du mal à trouver de réelle et franche influence. Greenwood a ça de commun avec ses voisins de Sea Of Green : ils sont loin de réinventer un genre, et pourtant ils y excellent. Ils ont tout compris, tout simplement. La réussite n’est pas toujours dans l’innovation forcenée, au risque de perdre en identité, mais plutôt dans l’excellence et la maîtrise d’un style. Or de maîtrise il est bien question ici : sans donc provoquer de réelle surprise, Greenwood génère du bonheur. Et c’est tellement rare finalement, que s’en priver relève de l’hérésie.
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