“Le temps passe, mais certaines choses ne changent pas. Des valeurs sûres… Troisième album chez Napalm Records pour nos quatre australiens, et le temps ne semble pas avoir de prise sur leur heavy rock fuzzé aux hormones. […]” voilà comment commence notre dernière chronique en date de Mammoth Mammoth et alors que sort le dernier long format du groupe et on ne saurait en dire plus que ce qui a déjà été écrit. Droit au but, voilà le créneau qui fait la renommée de nos gars et c’est reparti pour un tour de tartes aux phalanges dans la gueule avec Kreuzung produit toujours par Napalm Records.
L’album est sans surprise, c’est le constat absolu concernant le quartet depuis quelques années. Qui aurait le mauvais goût de résister à ce matraquage de fûts constant ou à la rythmique d’un AC/DC des débuts sur “Wanted Man”? La galette est fondue dans l’Iridium, inaltérable elle résistera tant à la corrosion qu’à l’agression aussi bien du laser que du diamant, un son nickel et une musique qui dépasse le temps. Tu vas pouvoir jouer Kreuzung non stop. Un coup de mou? Kreuzung! Une envie de faire la fête? Kreuzung! un coup de colère destructeur? Kreuzung! Une envie d’aller aux chiottes? Kreuzung!
Voilà un 4×4 fait main qui t’emmènera plus d’une fois sur des chemins d’ornières et de poussière. Ça secoue sur “Sceamin’”, ça swing velu sur “Tear It Down” et ça saute haut sur “Mad World”. Tu vas ressortir de ce disque avec des crampes partout et tu sais quoi? tu vas en redemander en geulant “Motherf@cker”!
La force de Mammoth Mammoth faut bien admettre que c’est l’authenticité de morceaux conçus Hard Rock comme à la belle époque et en prime avec un tempo qui te fais décoller en moins de deux. J’en veux pour preuve l’efficace “Let’s Go” qui rien qu’avec son titre te chope par un bras pour te foutre au sol et “God’s Gonna Hate Me” qui te piétine en t’injuriant pour finir la plaque.
Je vais pas disserter trois plombes, même si le son est plus léché qu’auparavant, Kreuzung c’est un album normal pour Mammoth Mammoth, une trempe un samedi soir, allumé au Bourbon dans une rue mal éclairée. Tu tiens là une plaque que tu vas jouir par tous les pores de ta peau comme au sortir d’un Live ou tu as pogoté toute la nuit. Cerise sur le gâteau? L’artwork du disque envoie le steak. Allez, cherches pas, viens te faire laminer, c’est avec le sourire que tu vas cracher tes dents!
(Pour donner votre note,
cliquez sur le nombre de cactus voulus)
Laisser un commentaire